Les faucheurs se sont introduits dans le champ aux alentours de 5h00 ce dimanche matin et ont saccagé les vignes avant d'avertir la presse.
Policiers et gendarmes sont rapidement arrivés sur les lieux: environ 50 hommes ont pris place autour du champs et ont arrêté tous les faucheurs. Ils les ont conduits au commissariat de Colmar où ils ont été entendus un par un avant d'être relâchés au compte-gouttes dans le courant de la matinée.
Jean Masson, le président de l'unité de Colmar de l'Inra, a porté plainte. "C'est gravissime pour la recherche. On travaille pour un établissement public et ces malades viennent tout détruire. Ils empêchent la connaissance d'avancer, c'est tout ce qu'ils font", a-t-il déclaré à la presse, atterré.
"Nous avons agi dans la non-violence, à visage découvert. L'argent public finance les OGM, ces essais s'effectuent en plein champs et nous n'en voulons pas", avait déclaré à l'aube Olivier Florent, l'un des faucheurs volontaires.
Les pieds de vigne coupés sont les mêmes que ceux déjà saccagés en septembre 2009 par un homme qui avait alors agi seul. Celui-ci avait été condamné en novembre à 2.000 euros d'amende et un euro symbolique de dommages et intérêts. L'Inra avait fait appel de cette condamnation qu'il juge trop clémente.
L'Institut a par ailleurs obtenu au printemps l'autorisation de reprendre ses recherches. Celles-ci portent sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture.
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