"Nous mettrons à la disposition de l'INRA les moyens financiers nécessaires pour qu'elle puisse relancer ses recherches", a déclaré le ministre, venu à Colmar constater les dégâts en compagnie de son homologue chargée de la Recherche, Valérie Pécresse.
Pour l'heure, un redémarrage de cet essai, visant à lutter contre la maladie du court-noué et qui représentait sept ans de recherche, reste toutefois hypothétique, car les équipes concernées sont découragées, a laissé entendre le directeur de l'INRA de Colmar, Jean Masson.
"Je suis retourné. Il faut attendre que ça se décante. On ne décide pas de reprendre l'essai comme ça", a dit M. Masson.
"Je comprends ce désarroi, mais on est là pour lutter contre le découragement", lui a répondu le ministre de l'Agriculture.
De son côté, Mme Pécresse a souligné qu'"on a besoin de la recherche en France, y compris sur la question des organismes génétiquement modifiés".
"Nous vivons dans un monde global. Si la France n'a pas des chercheurs capables de mesurer le potentiel et le danger des OGM, (...) nous serons affaiblis. Nous importerons, nous consommerons des produits qui nous seront imposés par d'autres et dont nous ne connaîtrons pas les effets ni sur l'environnement ni sur la santé", a-t-elle insisté.
"Nous devons avoir des chercheurs qui cherchent dans la sérénité. C'est une question d'indépendance nationale", a-t-elle ajouté.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
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