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L'eau souterraine déficitaire en Roussillon, Rhône-Alpes, Centre et Paris

Par Jean Moullart | Publié le 21 Mai 2010 à 08:50
L'eau souterraine déficitaire en Roussillon, Rhône-Alpes, Centre et Paris
Les nappes d'eau souterraines restent particulièrement déficitaires en Roussillon, Rhône-Alpes, dans le Centre et en Ile-de-France après un mois d'avril faiblement pluvieux, indique le BRGM dans une note publiée aujourd'hui.
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"Les cumuls de précipitation n'ont atteint que 25 à 50% des valeurs normales pour un mois avril" et "l'évolution des ressources en eau souterraine est à la baisse pour la majorité des points suivis" (51%), prévient le Bureau
de recherches géologiques et minières (BRGM) qui surveille l'état des nappes phréatiques.


Le déficit a dépassé en avril les 75% sur une région allant du sud-est du Médoc à la Charente, sur la Côte d'Azur, le Berry et le Languedoc.


Le sud-est s'en tire néanmoins pas trop mal en raison des recharges importantes entre le début de l'automne et mars, mais l'état des lieux est très contrasté d'une région à l'autre.


Plusieurs grandes nappes sont clairement déficitaires en Roussillon, en Ile-de-France et dans le Centre pour la nappe de Champigny, et dans la Beauce et en Rhône Alpes.


En revanche, celles du sud de la Vendée -où les restrictions d'eau n'avaient été levées que fin novembre- présentent une "situation proche ou supérieure à la normale", comme autour de Valence (Drôme) ou certains points de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, comme autour de Fontaine de Vaucluse.




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