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Pour Bruno Le Maire, le budget de la PAC est la "priorité absolue" pour la France

Par Jean Moullart | Publié le 17 Décembre 2010 à 20:39
Pour Bruno Le Maire, le budget de la PAC est la "priorité absolue" pour la France
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré vendredi à Agen, à l'occasion d'un séminaire sur la ruralité, que le budget de la politique agricole commune (PAC) était "une priorité absolue pour la France" qui veut le "maintenir en l'état".
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"Le budget de la PAC, c'est une priorité absolue pour la France. Nous voulons (le) maintenir en l'état" pour "avoir une agriculture qui réponde à des règles environnementales et sanitaires qui sont les plus strictes au monde", a déclaré Bruno Le Maire lors d'un point presse tenu à l'issue de son discours de clôture du séminaire national du réseau rural français, jeudi et vendredi à Agen.

"Quand vous regardez la situation, il y a 14 ou 15 mois, quand j'ai pris mes fonctions de ministre de l'Agriculture, l'Union européenne avait décidé de réduire le budget de la PAC de 40%", a-t-il rappelé.

"Aujourd'hui, (...) le budget de la PAC est sécurisé (...), la régulation des marchés a pris la place de l'idée folle de libéralisation des marchés agricoles et ça, on le doit à l'action volontariste de la France", a-t-il dit.

"Si on veut que demain dans nos assiettes, on ait une alimentation de qualité, diversifiée, qui ne nous rende pas malade (...) tout ça a un coût et ce coût doit être assumé par le budget" de la PAC, a-t-il ajouté.

Si on diminue ce budget, "nos agriculteurs n'arriveront plus à faire face à ces règles environnementales et sanitaires, on importera massivement des produits alimentaires venus d'autres continents et nous seront les grands perdants du défi alimentaire mondial de demain", selon Bruno Le Maire.

 

"Le modèle que je défends est un modèle dans lequel on rapproche la production agricole de la consommation par le citoyen", a-t-il encore indiqué, estimant qu'il n'y a "pas de raisons et de fatalité à ce que les produits alimentaires parcourent comme c'est le cas aujourd'hui en moyenne 2.000 km avant d'arriver dans nos assiettes".




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