Vous êtes ici:

INTERBEV demande à la Commission Européenne de cesser la multiplication des concessions au détriment de son élevage

Par Jean Moullart | Publié le 11 Décembre 2013 à 20:54
INTERBEV demande à la Commission Européenne de cesser la multiplication des concessions au détriment de son élevage

Les négociations menées dans le cadre de la 9ème Conférence Ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce à Bali se sont achevées par un accord autour du « mini paquet » ne concernant qu'une petite partie des questions posées dans le cadre du cycle de Doha. Si le contenu des débats agricoles ne constituait pas une menace importante pour l'élevage, INTERBEV déplore néanmoins l'empressement de la Commission européenne à vouloir céder sur ces questions agricoles pour relancer la « machine OMC », quitte à obtenir un accord déséquilibré. INTERBEV appelle donc la Commission et l'ensemble des institutions communautaires à faire preuve de plus de raison. Pour elle, il est inconcevable que l'Europe continue de vouloir « brader » son élevage, voire l'ensemble de son agriculture, en multipliant les niveaux de négociations (OMC, Canada, Etats-Unis, Mercosur...). Et il est essentiel de ne pas perdre de vue le consommateur final qui est en droit d'exiger une information claire et un produit de qualité.

Lancer la discussion sur le forum

Pour Dominique Langlois, président d'INTERBEV, « il est inacceptable de constater que l'élevage se retrouve une nouvelle fois la variable d'ajustement de la Commission européenne. La multiplication des négociations bilatérales avec la récente ouverture de 65 000 tonnes de contingents à droit nul de viande bovine concédée au Canada en est la preuve. La Commission ne doit plus jouer sur tous les fronts et cesser d'ouvrir son marché à tous ceux qui en font la demande. La relance des négociations multilatérales doit limiter la multiplication des concessions, mais aussi empêcher l'entrée sur le marché intérieur européen de viandes produites selon d'autres normes que celles exigées par nos réglementations. Ces entrées constituent une véritable tromperie vis-à-vis des attentes légitimes du consommateur et une concurrence déloyale pour nos filières. »

Et de poursuivre : « Certes, le gouvernement français semble vouloir protéger son agriculture, mais la politique commerciale est une compétence exclusive de l'Union européenne. Ainsi, la Commission européenne négocie avec les partenaires commerciaux pour le compte de l'ensemble de l'Union, et ce principalement au détriment de son élevage ».




Images associée(s) à cette actualité :


Commentaire(s)


Autres articles sur INTERBEV

Services
Suite à l’annonce d’un nouveau trafic de viande de chevaux provenant de l'industrie pharmaceutique et revendus ensuite pour la consommation alimentaire, INTERBEV, se félicite de l’efficacité des pouvoirs...
Lire la suite >>>
Services
Un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Accord Economique et Commercial Global ou AECG) a été signé le 18 octobre dernier entre le Président de la Commission européenne, José...
Lire la suite >>>
Services
D'après les échanges tenus à Bruxelles ces derniers jours, INTERBEV (l’Interprofession Bétail&Viande) apprend avec stupeur que la Commission Européenne n'envisagerait pas d'adopter le principe de transparence...
Lire la suite >>>
Services
La réforme des cotations des carcasses de gros bovins au stade entrée-abattoir est intervenue en janvier 2012, en vue d’améliorer la représentativité et la précision des grilles de cotation. Le bilan d’étape...
Lire la suite >>>
Services
Deux arrêtés relatifs à la gestion de l'équarrissage des animaux trouvés morts en ferme  entreront en vigueur le 1er octobre prochain. Ils prévoient la fin de la taxe d'abattage anciennement prélevée pour...
Lire la suite >>>