La lutte contre l’oïdium de la vigne nécessite selon BASF Agro une gestion multifactorielle. Pour la firme agrochimique, la réussite d'un programme ne tient pas qu'au choix des produits. La qualité de pulvérisation, les mesures prophylactiques, la date de premier traitement, les cadences de renouvellement, le contexte parcellaire, la gestion des modes d’action,..., sont autant de facteurs à prendre en compte pour la maîtrise de la maladie. Ainsi, BASF Agro recommande depuis plusieurs années, sur la base d'un programme d'essais pluriannuels, de mettre en place la stratégie "tôt et tort". Traiter tôt, lors de la phase d'installation de la maladie (phase invisible à un œil non expert), pour empêcher l'oïdium de se développer de façon explosive dans la parcelle par la suite. Cette stratégie a fait ses preuves et permet, si les conditions sont propices, d'arrêter les traitements plus tôt en fin de saison.
BASF Agro préconise également d’utiliser ses molécules (SDHI, benzophénone et QoI) de façon préventive, de préférence en alternance et dans la limite de 2 applications maximales par année (toutes molécules appartenant à ces modes d’action confondues).
Les recommandations de BASF pour une lutte effiace contre l'oïdium de la vigne sont basées sur 14 essais valeur pratique et un monitoring de plus de 130 échantillons analysés répartis sur les principaux vignobles.
Dans le cas particulier du mode d’action QoI, dans les régions où une dérive de sensibilité a été détectée (vignobles du Gers, Saône et Loire, Côte d’Or, Languedoc-Roussillon), BASF Agro recommande d’utiliser de préférence une application, en maintenant la possibilité de faire deux applications si au moins l’une d’entre elle est réalisée en association avec une molécule à mode d’action complémentaire.
Afin de diffuser ces préconisations, BASF Agro a développé un programme pédagogique autour de la connaissance de l’oïdium, de sa nuisibilité et des moyens de lutte, avec l’appui de ses distributeurs. Il comprend notamment un livret de présentation sur l'oïdium et son impact sur la vendange, des films pédagogiques sur le développement de la maladie, son impact et sa gestion, des journées de sensibilisation auprès des viticulteurs, et une aide au réglage des pulvérisateurs au travers du Service Evidence (sur la base de la technologie PulvéTop de l'IFV).
BASF a défini une "stratégie gagnante" pour l’avenir de la protection de la vigne
La meilleure stratégie pour maintenir un contrôle efficace des principales maladies fongiques de la vigne à l’avenir consiste selon BASF à:
- mettre en place des pratiques culturales qui permettent de réduire le risque "agent pathogène", notamment en limitant l’inoculum primaire ou la progression de la maladie;
- associer et alterner les modes d’action;
- maintenir la diversité des modes d’action;
- limiter le nombre d’application d’un mode d’action;
- utiliser les produits de manière préventive, aux doses recommandées.
Un suivi rigoureux des fongicides par un monitoring en laboratoire et des essais
Dans le cadre du suivi post-homologation de ses spécialités fongicides, BASF conduit des monitorings pour surveiller l’évolution de la sensibilité de différents agents pathogènes à ses molécules. Il s’agit d’analyses réalisées en laboratoire à partir d’échantillons prélevés dans des sites commerciaux à partir de la première campagne de commercialisation de la molécule. L’objectif final est de définir les stratégies les plus adaptées à chaque mode d’action fongicide.
Pour cela, le groupe BASF investit dans un monitoring de grande envergure. Les équipes BASF réalisent des prélèvements de souches chaque année, dans différents vignobles de France, selon un protocole très précis. En 2012, ce sont près de 500 échantillons de 3 espèces différentes, 6 groupes chimiques et 9 molécules qui ont été étudiés au sein de 4 laboratoires. En complément de cette approche "laboratoire", un large réseau d’essais permet d’identifier des stratégies pertinentes et fiables d’utilisation des produits (adaptation du nombre d’applications en fonction de l’historique du vignoble, positionnement des produits dans le programme, association possibles et doses...).
La gestion des modes d’action fongicides, l’affaire de tous, des viticulteurs aux pouvoirs publics
Mais, la gestion des modes d’action fongicides doit aussi être collective, sous l’impulsion des sociétés phytopharmaceutiques, des autorités responsables de l’homologation, des scientifiques, des prescripteurs et avec la distribution et les viticulteurs. Par conséquent, les stratégies se doivent d’être claires (par exemple, gérer uniformément l’ensemble des molécules appartenant à un mode d’action), facilement applicables (ne pas supprimer des outils aux viticulteurs sans leur apporter de solutions de substitution), associées aux règles de bonnes pratiques phytosanitaires et utilisées à la plus large échelle possible (pour en observer l’efficacité à moyen et/ou long termes).
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
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