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Les déchaumeuses à socs Charlier permettent une conservation de la structure du sol, sans diluer la matière organique, tout en enfouissant suffisamment les mauvaises graines. Un travail superficiel (8 à 15 cm maximum) permettra d’avoir un débit de chantier élevé (6 à 10 km/h) pour une faible puissance de traction (~ 9 cv/corps). La base de tout ceci repose sur un corps de labour spécifique, d’une largeur de 10 pouces soit 25 cm mais aussi d’une longue expérience en connaissance des versoirs, des socs et des angles d’attaque particuliers. La recherche d’une faible profondeur de travail est primordiale, car la germination d’une mauvaise graine s’effectue rarement au delà de 10 cm. Le sol garde ainsi toute sa structure en profondeur et permet, par exemple, un repeuplement efficace des principaux aérateurs de la terre : les lombrics. Un travail peu profond permet également, en terre caillouteuse, de limiter leur remontée et de prolonger la durée de vie des pièces mises à contribution.
Finalement, et en comparaison, des autres outils de travail du sol, cette déchaumeuse à socs travaille sur toute sa largeur à une profondeur constante et coupe les racines, au lieu de les arracher ou de les déplacer. La finalité de cette déchaumeuse à socs n’est pas forcément de retourner complètement une bande de terre, l’intérêt est de bien incorporer le chaume, la paille ou tout autres résidus sur le flanc du labour; ceci afin d’éviter un matelas de matière organique, au fond de raie, ce qui est préjudiciable au bon enracinement des cultures (rupture de capillarité).
Un sous-solage peut-être effectué à une profondeur de 15 à 20 cm. Son intérêt est double car il permet, d’une part, de détruire une éventuelle semelle liée au travail du sol et, d’autre part, d’obtenir après une récolte en condition humide une porosité dans le sol. L’utilisation de cette déchaumeuse à socs va considérablement préserver les terres, tout d’abord par une diminution de la battance, car il restera toujours un peu de résidus en surface, ensuite par une diminution de l’érosion car il y a moins de terre retournée et, finalement, par une baisse d’emploi des pesticides car il y a un travail d’enfouissement.