Vous êtes ici:

ARVALIS incite les producteurs français à maîtriser les charges fixes pour être plus compétitif sur le marché international

Par Jean Moullart | Publié le 15 Juin 2012 à 13:51

La France possède de nombreux atouts face à ses concurrents, comme les faibles coûts de mise sur le marché. Cependant, selon ARVALIS-Institut du Végétal, les blés français sont pénalisés par des coûts de production élevés. Pour améliorer leur compétitivité, les céréaliers doivent donc se concentrer selon l’institut technique sur la maîtrise de leurs charges fixes.

Lancer la discussion sur le forum

Suite à une augmentation de la concurrence ces dernières années, ARVALIS- Institut du Végétal a mis en place un Observatoire international qui a pour but de mesurer la compétitivité des blés français par rapport à ses principaux concurrents.

 

Il ressort que les blés russes et ukrainiens sont très compétitifs en sortie d’exploitation grâce à des coûts de production faibles, quasiment deux fois inférieurs à ceux de la France. En revanche, les coûts de mise sur le marché sont plus élevés, de l’ordre de 40-45 €/T contre 15-20 €/T en France.

 

Si les blés français bénéficient d’une distorsion de concurrence de l’ordre de 35 €/T grâce aux aides européennes, ils pâtissent de coûts de main d’œuvre beaucoup plus élevés. Ainsi, un chauffeur sera payé deux à trois fois moins cher en Russie ou Ukraine qu’en France. Cette distorsion de concurrence est évaluée à 60 €/T en Ukraine. D’autres éléments entrent en jeu comme les fortes variations des taux de change des pays de l’Est depuis la crise de 2008 ainsi que les différences de réglementation.

 

Les Russes sont des concurrents sérieux car leurs blés sont de très bonne qualité, voire même supérieure à celle des  blés français. Les Ukrainiens visent avant tout la quantité et ne se positionnent donc tout à fait sur le même créneau. La concurrence de l’Argentine est plus limitée car le blé est en compétition avec d’autres cultures, telles que le maïs, le soja, ou l’orge brassicole. De plus, la double culture orge – soja est plus avantageuse sur le plan économique que le blé – soja.

 

Pour améliorer leur compétitivité, les céréaliers hexagonaux doivent viser la qualité et des hauts niveaux de productivité, le rendement divisant les charges. La maîtrise des charges, et plus spécifiquement les charges fixes comme les frais de main d’œuvre et de mécanisation, est également essentielle pour être compétitif.


Commentaire(s)


Autres articles sur ARVALIS-Institut du Végétal

Services
ARVALIS – Institut du végétal a démarré des travaux sur les couverts permanents en 2013 car...
Lire la suite >>>
Services
Les capteurs autonomes permettent d’avoir des informations sur l’état de la culture et son...
Lire la suite >>>
Services
Une chaîne de récolte de foin de luzerne bien maîtrisée est essentielle pour garantir une bonne...
Lire la suite >>>
Services
Pour Michel martin, responsable déquipement et conservation des pommes de terre chez ARVALIS-Institut...
Lire la suite >>>
Services
Sohie Vallade, ingénieur région Sud d'ARVALIS - Institut  du végétal, a mené une étude sur...
Lire la suite >>>

Les Guides conso

Tout savoir sur le contrôle obligatoire des pulvérisateurs

Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er  janv (...)

> > > Tous les guides conso

Le Baromètre des marques Février

Logo de New Holland

Catégorie Tracteurs

Logo de New Holland

Catégorie Moissonneuses-batteuses

Logo de Quivogne

Catégorie Outil de travail du sol

Logo de Kuhn

Catégorie Semoirs Monograines

Logo de Manitou

Catégorie Chargeurs télescopiques

Logo de Le Boulch

Catégorie Remorques

Logo de Kuhn

Catégorie Pulvérisateurs

Logo de Goëmar

Catégorie Produits phytosanitaires

> > > Participez au baromètre des marques
> > > Voir les baromètres des mois précédents