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"Rak" est une méthode complémentaire ou alternative pour lutter contre les tordeuses de la grappe par confusion sexuelle
Les tordeuses de la grappe (Eudémis, cochylis) sont les ravageurs les plus fréquents et préjudiciables du vignoble français. Lancée en France en 1996, la confusion sexuelle (diffuseurs homologués sous le nom de "Rak" (photo du bas)) est une méthode alternative, développée par l’INRA et BASF Agro, pour contrôler les papillons ravageurs.
Selon une étude BASF menée en 2010, 81% des utilisateurs sont totalement satisfaits des Raks en terme d’efficacité (satisfaction comparable à celle d’un programme insecticide).
Outre l'efficacité, le premier bénéfice cité est de ne pas utiliser d’insecticide conventionnel contre les tordeuses, soit une démarche plus respectueuse de l’environnement. De plus, Rak apporte de la sécurité en terme de protection de l’applicateur et des ouvriers qui travaillent dans la vigne (pas de délai de rentrée). Par ailleurs sont cités dans cette étude : l’absence de résidu dans les raisins et les vins, l’image associée, l’utilisation en agriculture biologique, le respect des auxiliaires et la mise en place sans tracteur. Enfin, les utilisateurs de longue date observent que la population de tordeuses s’amoindrit sur leur secteur au fil des années.
Depuis 1996, la méthode se développe lentement, car elle oblige à un changementde pratiques, qui nécessite un bon accompagnement des viticulteurs. La technique a pris de l’ampleur dans les régions où les acteurs de la filière se sont mobilisés.
Encore modestement installée, la méthode, présente dans la quasi-totalité des régions, ne couvre en 2010 que 22 000 ha en France, inégalement répartis. Le prix reste un obstacle difficile à franchir (compter 200 à 250 euros/ha).
En Europe, la confusion sexuelle est diversement développée et son développement est clairement lié aux aides accordées par les pouvoirs publics. Ainsi en Allemagne, cette méthode est utilisée sur 65% du vignoble et sur 43 % en Suisse… La raison de cette forte implantation est l’engagement de l’Etat et/ou des collectivités locales dans l’attribution de subventions pour favoriser cette méthode alternative efficace.
Dans ces pays, recourir à la confusion sexuelle coûte parfois moins cher que d’appliquer des insecticides conventionnels… BASF prpose ainsi de s’inspirer de l’expérience de nos voisins et d’ajouter aux objectifs du Grenelle de l’environnement des mesures d’accompagnement qui permettraient de les atteindre.