« Le vin dans le monde à l’horizon 2050 » envisage pour la première fois dans un seul et même document les bouleversements qui se préparent. De l’évolution de la demande mondiale et du profil des nouveaux consommateurs jusqu’aux changements climatiques, en passant par l’émergence de concurrents du « nouveau nouveau » monde aux côtés de ceux du « nouveau » et de l’« ancien » monde, la place du vin dans la société, les avancées génétiques et les révolutions technologiques ainsi que par la transformation possible du modèle économique de la filière, tous les paramètres de ces bouleversements sont présentés et mis en perspective.
Face à de tels enjeux, la filière vitivinicole française n’est pas au mieux. Notre marché intérieur s’est fortement réduit et nous continuons à perdre des parts de marché à l’international malgré les chiffres de 2006 et 2007 qui ont pu faire croire à une amélioration de notre performance. Les CCEF (Conseillers du Commerce Extérieur de la France) estiment donc indispensable en premier lieu de mobiliser toute la profession autour d’objectifs communs visant à une conquête valorisante et pérenne des marchés mondiaux. Il s’agit de faire émerger un modèle de vin de grande diffusion en le faisant cohabiter, entrer en synergie avec le vin artisanal, de simplifier encore le système des appellations quitte à faire disparaître celles qui n’apportent aucune valeur ajoutée et de clarifier la relation entre la marque et l’appellation. Parallèlement, il est impératif d’améliorer le modèle économique de la filière notamment en adaptant le positionnement prix pour permettre une meilleure rémunération de chaque opérateur et le financement d’opérations de marketing, en créant les conditions pour éviter les délocalisations de production et en soutenant les efforts des metteurs en marché. Ils recommandent également une meilleure anticipation des problématiques environnementales et de santé publique et de favoriser l’innovation. La création d’un pole de compétitivité national permettrait une meilleure capitalisation des progrès scientifiques et techniques. Enfin, les CCEF jugent essentiel d’œuvrer en faveur d’une gouvernance mondiale plus forte et de simplifier celle de la filière française tout en améliorant la concertation, la coordination entre pouvoirs publics, représentations des terroirs et des opérateurs. La création d’un Conseil supérieur du vin pourrait répondre à ce dernier objectif et traiter des problématiques d’éthique et de santé publique.
A propos du CCEF:
Hommes et femmes d’entreprises, choisis pour leur expérience à l’international, les Conseillers du commerce extérieur de la France sont nommés pour 3 ans par décret du Premier ministre sur proposition du ministre chargé du Commerce extérieur. Depuis 110 ans, ils mettent bénévolement leur expérience au service de la présence économique française dans le monde en informant et conseillant les pouvoirs publics, les PME et en favorisant le contact « école-entreprise ». Le comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France qui regroupe les 4431 CCEF est présidé par Bruno DURIEUX, ancien ministre.
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