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Une économie agricole en meilleure forme mais de fortes disparités

Par Jean Moullart | Publié le 19 Décembre 2007 à 12:07
Une économie agricole en meilleure forme mais de fortes disparités
La Commission des comptes de l’agriculture de la Nation s’est réunie le 18 décembre 2007 pour examiner les comptes prévisionnels de l’agriculture française pour l’année 2007. Le revenu net d’entreprise agricole par actif non salarié progresserait de 12 % en termes réels par rapport à 2006. Cette seconde année de hausse permettrait au revenu agricole de retrouver, après sept ans de baisse, son niveau de 1998.
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Ces résultats favorables s’expliquent avant tout par la progression de la valeur de la production agricole (+ 4,7 milliards d’euros), elle-même due à la très forte hausse des prix des céréales, des oléagineux et des protéagineux. Les prix des vins s’améliorent également, mais dans une moindre mesure. Par contre, les prix des bovins et des porcs sont en baisse.

 

L’année a également été marquée par la hausse des coûts de production : 5 % pour les engrais, mais surtout 15% pour des aliments composés pour animaux.

 

Le revenu des exploitations est le reflet de cette situation. Les exploitations de grandes cultures verraient leur revenu augmenter en moyenne de 65 % avec une progression exceptionnellement élevée pour les producteurs de céréales, oléagineux et protéagineux et moindre pour les autres productions en raison des baisses de prix des pommes de terre et des betteraves. Par contre, le revenu des éleveurs est en baisse. Cette baisse est particulièrement forte pour l’élevage porcin (-59%). Elle est marquée en élevage allaitant (-23%) et relativement limitée en élevage bovin laitier (- 4 %), grâce à la bonne conjoncture des prix du lait. En aviculture, le redressement des prix couvre en grande partie la hausse des coûts de production en 2007. Le redressement du revenu serait assez net en viticulture grâce à un assainissement du marché. Le revenu serait en revanche en baisse en arboriculture fruitière et horticulture en raison l’impact des conditions climatiques sur l’offre et la demande.




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