Le dirigeant du FN, qui s'est promené pendant plus de deux heures aux côtés de sa fille Marine, vice-présidente du FN, entre stands de vaches, de produits laitiers ou régionaux, a affirmé que l'agriculture française est "aujourd'hui
très menacée".
Les "agriculteurs ont subi des réductions considérables de leur niveau de vie, de 50% en deux ans", a-t-il ajouté. "Il faut sauver l'agriculture française, qui n'est pas seule à péricliter à cause de la législation européenne. C'est le cas aussi de l'industrie", a-t-il dit.
"Nous avons une agriculture performante, moderne, qui a fait de gros sacrifices et n'en est pas récompensée parce que la France est livrée pieds et poings liés à une concurrence internationale sans limites", a ajouté M. Le
Pen, avec des pays concurrents qui "n'ont pas les mêmes charges que nous".
"Ca ne m'étonne pas que le président (Sarkozy) ne soit pas venu mesurer sa popularité au salon de l'Agriculture", a-t-il par ailleurs ironisé, "il n'a pas les mêmes raisons que nous d'être attaché à la terre et aux paysans",
a-t-il encore commenté sans plus de précisions.
M. Le Pen, qui finalement n'a pas rencontré d'éleveurs de porcs durant sa visite, s'était auparavant "étonné que la Bretagne, premier producteur d'Europe de porcs, n'élève aucune protestation devant la disparition du porc,
en particulier dans les cantines scolaires, sous la pression d'un certain nombre d'islamistes".
Source : AFP
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