La FNPL rappelle qu'elle n'a jamais refusé de s'engager dans un travail sur la compétitivité de la filière française à la seule condition que celle-ci ne se mesure pas uniquement au prix d'achat du lait.
Ce travail nécessite une transparence à tous les échelons de la filière que les transformateurs n'ont jamais réellement voulu consentir.
Les discussions qui vont s'ouvrir dans les CRIELs (Centres Régionaux Interprofessionnels de l'Economie Laitière) devront permettre de répondre clairement à un certain nombre de questions :
- Avons-nous une autre ambition pour la filière laitière française que des marchés à la solde du beurre et de la poudre ?
- Les nouvelles relations à créer entre producteurs et entreprises peuvent-elles s'établir dans un projet gagnant-gagnant ?
- Et bien sûr, quel prix du lait au deuxième trimestre pour quel espoir pour les producteurs ?
La filière laitière française est à un tournant ; jusqu'à aujourd'hui, elle a toujours su relever collectivement les défis.
La FNPL appelle chacun mesure ses responsabilités dans les jours qui viennent…
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