Pour la FNCL, "cette rencontre a permis de retrouver un climat et les conditions pour une construction interprofessionnelle : le travail sur les indices de tendance des marchés laitiers reprend".
La Fncl appuie la demande de mise en place d’un indicateur de compétitivité pour le 3ème trimestre. "Il s’agit d’éviter l’aggravation d’une situation économique déjà très difficile. Celle-ci est due à une forte concurrence avec les autres pays européens qui affichent des stratégies de conquête des marchés français très agressives" souligne-t-elle.
Et d'ajouter que "si rien n'est fait à court terme, cet écart de compétitivité fait peser des risques sur la pérennité de nombreuses activités de transformation, particulièrement pour les coopératives laitières. Si rien n'est fait à moyen terme, ce risque aura des répercussions sur l'activité d'élevage qui est très dépendante de la présence de sites industriels sur les territoires. Les coopératives laitières sont fondées sur une relation privilégiée avec les éleveurs qui sont leurs adhérents. Avec eux, il faut poursuivre les réflexions pour se préparer aux risques liés à la volatilité des marchés.
La Fncl a obtenu aujourd'hui la prise en compte d’indicateurs de valorisation des produits laitiers en fonction des différents marchés. "C’est une étape importante dans le débat interprofessionnel. Depuis plusieurs mois, la Fncl défend une proposition « volumes-prix différenciés » dans ce sens. Il est indispensable que cette avancée prenne maintenant une dimension plus opérationnelle".
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