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Manifestation des céréaliers: 5.000 agriculteurs attendus mardi 27 avril à Paris avec leurs tracteurs

Par Jean Moullart | Publié le 22 Avril 2010 à 15:39
Manifestation des céréaliers: 5.000 agriculteurs attendus mardi 27 avril à Paris avec leurs tracteurs
Quelque 5.000 agriculteurs, céréaliers en tête, et un millier de tracteurs sont attendus à la manifestation organisée mardi prochain à Paris pour dénoncer la baisse de leurs revenus, ont indiqué aujourd'hui jeudi 22 juin les organisateurs.
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Le défilé, annoncé début avril, partira à 10H30 de la Place de la Nation. Les manifestants rejoindront ensuite République et Bastille, avant de revenir à leur point de départ pour un meeting en début d'après-midi, a précisé Thierry Bontour, président de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) Nord-Bassin Parisien.

Organisé à l'initiative des FRSEA de quatorze régions, le rassemblement a reçu le soutien de la FNSEA, premier syndicat agricole français.
Parmi les régions organisatrices, figurent les plus importantes zones de production comme l'Ile-de-France, le Nord-Pas-de-Calais, la Haute et Basse Normandie, Midi-Pyrénées, Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes...

Les producteurs de "grandes cultures", qui regroupent essentiellement des céréaliers ou encore des producteurs de colza et de tournesols, réclament des "mesures immédiates", comme des aides à l'exportation, pour écouler une partie de leur production avant la prochaine récolte.

Ils demandent aussi les "mêmes règles du jeu" que leurs concurrents européens pour mettre fin au problème de "distorsion de concurrence".

Ces derniers mois, les céréaliers ont dénoncé à plusieurs reprises la baisse des aides qui leur sont octroyées alors que les cours mondiaux sont en chute.
L'an dernier, Michel Barnier, alors ministre de l'Agriculture, avait décidé, dans le cadre d'une politique agricole commune (PAC) "plus juste", de redistribuer à partir de 2010 une partie des aides aux producteurs de grandes
cultures, dont les céréaliers, à d'autres secteurs agricoles plus défavorisés.

Récemment, le président de la République Nicolas Sarkozy a refusé de revenir sur cette décision, tout en promettant d'accélérer la mise en place d'un comité de suivi pour examiner les problèmes de la filière.
Ce comité s'est réuni la semaine dernière pour la première fois. Trois groupes de travail ont été installés. Ils doivent rendre leurs conclusions en décembre, un délai jugé trop lointain par les producteurs.




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