L'APLI souhaite, d'ici à trois ans et la fin programmée des quotas laitiers, substituer cet office au Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière (CNIEL) qui réunit actuellement transformateurs, coopératives et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), la branche laitière de la FNSEA, qui est jugée "trop faible" et "trop peu représentative" des agriculteurs.
Dans "l'Office national du lait", les syndicats minoritaires de producteurs laitiers seraient représentés, ainsi que les consommateurs et des élus, selon Paul de Montvalon, producteur angevin désigné président provisoire de cet office.
"Il s'agit de peser sur l'offre pour l'adapter à la demande, en retrouvant une vraie relation de partenariat entre les acteurs de la filière.
Aujourd'hui, seuls les acheteurs (les industriels) commandent", a expliqué Anton Sidler, producteur normand.
Selon l'APLI, le projet d'office aurait déjà réuni 12.000 promesses d'adhésions (sur près de 80.000 producteurs laitiers en France) représentant près de 4 milliards de litres de lait, soit 20% de la production nationale.
Mais les plus importants acteurs industriels n'ont pas donné leur accord.
"Lactalis est un cas à part, mais on sait que Bongrain n'y est pas insensible. Et de petits industriels sont prêts à y aller", a affirmé M. de Montvalon.
Crédit photo : Merci à Ouest France
Source: AFP
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