"Il devient urgent d'agir", ajoute le Conseil d'Etat. Plus globalement, l'institution met l'accent sur la nécessité d'adapter la gestion de l'eau aux nouvelles problématiques environnementales.
En France, "jusqu'à la fin du 20e siècle, la question principale était de raccorder tout le monde à l'eau", a expliqué Frédéric Tiberghien, rapporteur général de la section du rapport et des études, lors de la présentation du rapport à Paris.
Récemment "nous avons vu surgir de nouvelles préoccupations: la pollution, l'épuisement des nappes phréatiques, le gaspillage de l'eau et l'impact du réchauffement climatique qui va accroître les risques de sécheresse et inondations...", a-t-il ajouté, tout en précisant que, pour l'heure, "la France bénéficie d'une situation satisfaisante".
Parmi ses propositions, le Conseil d'Etat invite à ouvrir un débat sur l'utilisation des eaux pluviales et des eaux usées, et "améliorer le rendement des techniques d'irrigation pour économiser l'eau en agriculture", une "questions sous-estimée" selon Frédéric Tiberghien.
Concernant la pollution des eaux liées à l'activité agricole, le Conseil d'Etat recommande de "renforcer le régime d'assurance récolte" pour compenser les baisses de revenus des agriculteurs en cas d'aléas climatiques et ainsi,
les dissuader de "surdoser" les pesticides pour se protéger contre ce risque.
Il propose encore de "spécialiser les cours d'eau entre réservoirs de biodiversité et ceux réservés au transport et à l'hydroélectricité".
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