"Cette proposition revient à ne pas décider. On ne peut pas faire comme Ponce Pilate et dans le même temps vouloir une Europe forte", s'est-il insurgé.
"Sur quelle base sera prise la décision des gouvernements d'interdire les culture d'OGM, et sur quels critères ?", a-t-il demandé.
"Nous avons des doutes sur la compatibilité de cette proposition avec les règles du marché intérieur", a-t-il ajouté.
Silvano Dalla Libera a reconu ne pas avoir obtenu de réponse à ses interrogations lors de ses entretiens avec des membres du cabinet du président de la Commission José Manuel Barroso et du commissaire à l'agriculture Dacian Ciolos.
"Les collaborateurs de Dacian Ciolos nous ont dit que ce dossier n'était pas de leur compétence", a-t-il souligné, surpris par cette situation.
Les OGM sont de la compétence du commissaire à la Santé John Dalli, qui veut soumettre ses propositions pour approbation à ses collègues le 13 juillet.
"Nous n'avons pas pu rencontrer M. Dalli, car il n'était pas disponible", a déploré Silvano Dalla Libera.
FuturAgra, association d'agriculteurs et d'industriels constituée en 2004 à Pordenone, dans le nord de l'Italie, réclame la possibilité de cultiver des semences OGM, notamment du maïs, sur le territoire italien. Le Conseil d'Etat italien leur a donné gain de cause en janvier 2010, mais le gouvernement italien refuse d'appliquer cette décision.
Si la proposition de la Commission est avalisée par les Etats, les recours en justice de FuturAgra seront inutiles, a reconnu M. Dalla Libera.
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