L'objectif de cette mesure, qui permet de réguler le marché, est de retirer de la commercialisation entre 65.000 et 80.000 hectolitres des récoltes 2007 et 2008 -peu abondantes, donc très chères- pour commercialiser le Muscadet 2009, d'un prix plus abordable et donc plus accessible au consommateur.
Cette mesure, qui doit aussi avoir l'aval de Bruxelles, va coûter 4,5 millions d'euros.
Les producteurs de vin blanc en Midi-Pyrénées vont aussi pouvoir distiller leurs surplus de stocks, jusqu'à 80.000 hectolitres. Ils seront dédommagés à hauteur de 40 euros l'hectolitre.
Dans leur cas, la procédure n'est pas obligatoire mais facultative.
L'objectif reste toutefois le même, faire remonter les prix. Ces derniers ont dégringolé de 26% après la mise sur le marché de volumes importants de vins issus de la zone Charente.
Le coût de cette distillation est de 3,64 millions d'euros.
L'alcool brut issu de la distillation de vins n'est pas jamais utilisé pour l'alcool de bouche mais à des fins industrielles ou comme biocarburant.
Ces "distillations de crise" de Muscadet et en Midi-Pyrénées s'inscrivent dans des plans de restructuration qui sont encore à définir mais qui pourraient comprendre d'autres mesures comme l'arrachage temporaire de vignes ou encore des cessations d'activités, a-t-on encore indiqué.
Déjà en 2009, 600.000 hectolitres de vins de table et de vins de pays rouges avaient été distillés pour résorber des stocks devenus trop importants en raison de la crise. La France avait perçu 26 millions d'euros d'aides.
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