L'Afrique "n'a pas encore fait sa mutation technologique", a déclaré Yo Tiémoko, directeur du Centre national de recherche agronomique (CNRA) d'Abidjan, l'un des plus performants d'Afrique de l'Ouest. Il s'exprimait à l'occasion du lancement d'un programme d'étude des biotechnologies, dans les laboratoires du CNRA, auquel participent 20 chercheurs venus d'une dizaine de pays de la sous-région.
Le programme est financé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont plusieurs pays sont confrontés à des crises alimentaires récurrentes.
"L'Afrique est le seul continent où la production agricole par habitant, au lieu d'augmenter, a diminué au cours des dernières décennies, car le secteur utilise peu de technologies", a souligné M. Tiémoko. "Le rendement moyen des céréales (riz, maïs) est d'une tonne à l'hectare en Afrique contre 4 tonnes/ha en Asie et 3 tonnes en Amérique", a-t-il déploré.
"Pour nourrir des populations de plus en plus nombreuses, la biotechnologie constitue sans aucun conteste l'une des clés du futur agricole de l'Afrique", a-t-il estimé, affirmant que les cultures OGM souvent contestées n'en sont qu'un "élément".
Seyni Sirifi, de l'Institut national de la recherche agronomique du Niger, a jugé que "la biotechnologie peut contribuer de façon importante aux besoins alimentaires de la population nigérienne" confrontée à une nouvelle grave crise, qui frappe plus de 7 millions de Nigériens, soit près de la moitié de sa population.
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