"La participation a été en augmentant ces dernières années à cause de la crise", a souligné UGT dans un communiqué.
"Dans une situation économique et de l'emploi comme la nôtre, les travailleurs qui étaient dans d'autres secteurs d'activité sont en train de revenir vers ce secteur refuge", a expliqué dans une conférence de presse Ana Maria Corral, responsable du département des migrations de la confédération UGT.
Ainsi le secteur du bâtiment, par exemple, qui a beaucoup créé d'emplois dans les années de croissance de l'Espagne, est désormais sinistré.
L'intérêt des Espagnols pour le ramassage du raisin français n'est pas surprenant, fuyant un taux de chômage qui atteignait au deuxième trimestre les 20,09%, un record en Union européenne.
Lorsque l'économie espagnole progressait à un rythme très élevé, les travailleurs délaissaient quelque peu les vendanges françaises. Avant 2006, ils étaient en moyenne 11.000 à traverser les Pyrénées.
Les Espagnols sont notamment attirés par des salaires plus élevés. Le salaire horaire moyen d'un vendangeur en Espagne est de 6,10 euros, alors que le salaire horaire minimum en France est de 8,86 euros, selon les syndicats.
Les premiers vendangeurs devraient partir en France fin août-début septembre pour y rester 20 à 25 jours, prévoit l'UGT.
Leurs départements de prédilection sont les Pyrénées Orientales, l'Aude, l'Hérault, le Gard, les Bouches du Rhône, le Vaucluse, la Gironde, le Var et la Drôme.
Ces Espagnols viennent en majorité d'Andalousie et ont souvent des liens historiques avec les exploitations où il se rendent, fruit de la longue tradition de migration des travailleurs agricoles espagnols.
En 1972, ils étaient presque 92.000 à être venus en France pour les vendanges, selon l'UGT.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
publié par shweta
publié par preeti
Comment passer une boite newholland8360 range command 30km/h en 40km/h
publié par dirahot46911