Dans son communiqué à l'adresse des éleveurs de bovins, la CR souhaite qu'on établisse un prix de revient moyen par catégorie E.U.R.O. (pour le gras et pour le maigre) et qu'on calcule la rémunération du travail et du capital. Le syndicat menace et espére ne pas être contraint d’aller jusqu’au blocage des cotations (et donc des ventes). "Cependant, nous défendrons avec la plus grande détermination notre profession jusqu'à l’obtention d’un prix rémunérateur".
Et d'ajouter que "les marges dégagées par les entreprises de transformation et la grande distribution ne nous concernent pas, il est scandaleux que nous soyons la seule profession qui n’ait pas le droit d'établir son prix de vente et sa rémunération en fonction des coûts de production. Il faut que cela cesse ! Ne sommes-nous pas des chefs d'entreprises comme les autres ?"
La CR estime inadmissible que les éleveurs ne puissent bénéficier comme pour tout entrepreneur d'une rémunération légitime du produit de son travail. "Il existe des corporations qui descendent dans la rue pour beaucoup moins que cela. Les éleveurs se battront pour que cesse cette injustice" ajoute-elle.
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