Organisée par la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDESA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) de Gironde, cette initiative visait fromages, yaourts, beurre et crème fraîche produits par Bel, Bongrain et Lactalis, comme la Vache qui rit, le Caprice des Dieux et le camembert Président.
A l'inverse, les producteurs ont collé des étiquettes "équitable" sur les produits laitiers Danone, soulignant qu'il s'agit d'un "producteur vertueux" qui respecte les indices fixés en 2009.
"On est payé 29 cents le litre pour un prix de revient de 32 cents, et en plus le coût des matières premières augmente", déplore Hélène Dubourg, qui possède 110 vaches laitières, à Pessac. "On a deux jeunes qui veulent prendre la suite de l'exploitation, mais ils vont être dégoûtés de travailler à perte", ajoute-t-elle.
"On a fait le dos rond pendant l'année mais ça ne peut plus durer. En Aquitaine, on est morcelé, donc les coûts de production sont plus élevés que dans les grands bassins laitiers", renchérit Jean-Michel Salanoubat, producteur laitier à Saint-Sulpice-et-Cameyrac.
"Les producteurs ont raison de défendre leur bifteck. Ce sont toujours les intermédiaires qui s'enrichissent", approuve Albertine, une cliente originaire de Moselle.
Les producteurs de la FNSEA, des JA et de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) ont donné aux industriels jusqu'au 12 août pour reprendre les négociations. En attendant, ils multiplient les opérations de stickage dans toute la France.
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