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Mangez du melon charentais jaune. Il est bon et pas cher!

Par Jean Moullart | Publié le 19 Août 2010 à 15:20
Mangez du melon charentais jaune. Il est bon et pas cher!
Le melon charentais jaune est en crise, avec une offre très supérieure à la demande, a indiqué l'Association interprofessionnelle melon (AIM) qui appelle les consommateurs à en acheter. "On est en crise parce qu'on a eu de très mauvaises conditions climatiques", explique Bernard Miozzo, animateur de l'AIM. Les fruits plantés en mai-juin ont eu deux à trois semaines de retard et ceux plantés fin juin-début juillet sont arrivés à l'heure.
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Il en résulte une offre quotidienne de 7 à 8.000 tonnes, alors que le marché ne peut absorber que 5.000-5.500 tonnes par jour, a-t-il indiqué.

Lorsque les prix du melon, observés quotidiennement par un service du ministère de l'Agriculture, affichent 15% de diminution sur deux jours d'affilée par rapport à la moyenne des cinq années précédentes (hormis la meilleure et la pire), le produit est constaté en crise.


Ce constat, effectué mardi dernier, permet notamment aux acteurs de l'interprofession (producteurs, distributeurs...) de s'organiser. Ils se sont ainsi réunis dans l'après-midi selon des sources concordantes, et ont décidé des campagnes de promotion pour le prochain week-end. 
Avec le constat de crise, les producteurs pourront demander une aide pour les promotions, qui devrait vraissemblablement être accordée, et dont le montant dépendra du budget, sans dépasser 80%. La mise en place de ventes au déballage
serait théoriquement possible, mais pour l'instant les producteurs ne le souhaitent pas.


Par ailleurs, la grande distribution s'est engagée en mai auprès du président de la République a modéré ses marges en période de crise sur les fruits et légumes, rappelle-t-on au ministère de l'Agriculture.
Dans un premier temps, le melon va être mis en avant dans la grande distribution avec des têtes de gondole dans les magasins, des ventes par lots, des prix en promotion et une présence plus importante du fruit, a indiqué Jérôme Bédier, président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD).

"Si dans les 48 heures le cours n'est pas remonté, à ce moment-là on appliquera l'accord de modération des marges", a-t-il ajouté.




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