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Début des vendanges en Champagne à partir du 13 septembre

Par Jean Moullart | Publié le 08 Septembre 2010 à 15:08

Les vendanges en Champagne débuteront entre le 13 et le 20 septembre et dès le 10 pour une commune de l'Aube, après des pluies intenses qui ont fragilisé l'état sanitaire du raisin.

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Selon le Comité interprofessionnel des vins de champagne (CIVC), les fortes précipitations et les épisodes de chaleur qui se sont succédé depuis le 15 août ont favorisé le développement du champignon botrytis dans le vignoble, particulièrement sur les cépages de pinot meunier dans la Marne.
"Les chardonnays et les pinots noirs ont été épargnés dans l'Aube mais certaines parcelles de meuniers dans la Marne sont touchées à hauteur de 20%", a expliqué Daniel Lorson, porte-parole du CIVC.
"Comme les rendements ont été fixés à 10.500 kg par hectare et que la vigne produit en moyenne 14.000 kg, il y aura la possibilité, en sélectionnant scrupuleusement les grappes, de rentrer une vendange correcte", a poursuivi Daniel Lorson.
Ce sera le village de Montgeux près de Troyes qui, comme l'an dernier, dégainera en premier les sécateurs le 10 septembre.
L'Aube verra le gros des vendangeurs entrer en action autour du 15 septembre, alors que l'Aisne vendangera en moyenne une semaine plus tard.

"La récolte est de 2 à 4 jours plus tardive que l'année dernière, mais il est maintenant acquis que le réchauffement climatique a fait son oeuvre, et les vendanges d'octobre, comme il y 20 ans, sont à jamais révolues", a constaté Daniel Lorson.
Selon lui, cette récolte devrait marquer la sortie de la crise traversée par la profession en 2009.
"Nous retrouvons les volumes perdus l'année dernière avec une progression des expéditions de 27% dans l'Union européenne et jusqu'à 60% hors zone euro, pour le premier semestre", a indiqué Daniel Lorson.
Avec 310 millions de bouteilles expédiées contre 293 millions l'année dernière, l'ensemble des ventes a progressé de 18% au premier semestre par rapport a celui de 2009.

Selon le CIVC, cette progression - également sensible sur le marché français qui gagne 6% - profite plus aux maisons et aux coopératives qu'aux vignerons. Ces derniers, avec un perte de 4,5%, paient le tribu de la politique de prix bas de la grande distribution.