Selon le collectif, les entreprises allemandes du secteur viande ont recours à une main d'oeuvre intérimaire "à bas coût", issue "des nouveaux Etats membres de l'Union Européenne ou de pays tiers". Le rapport du coût de la main d'oeuvre entre France et Allemagne est "de 1 à 3 alors même que, sur ces métiers, 80% de la valeur ajoutée est constituée par la masse salariale".
"Vu l'ampleur de ces distorsions, certaines filières agro-alimentaires françaises sont déstabilisées avec, phénomène nouveau, des importations de viandes fraîches en France et une forme de délocalisation de certaines activités industrielles qui détruisent l'emploi salarié dans l'industrie française des viandes", touchant également les éleveurs "qui voient leurs prix affectés et leur avenir menacé", poursuit le texte.
Conséquence, selon le collectif: "depuis cinq ans, l'ensemble de la filière viande en France stagne pendant que la filière allemande croît, elle, de 5% par an. En dix ans, l'abattage de porcs a diminué de 6% en France et augmenté de plus de 30% en Allemagne".
"Il n'y a pas de secret derrière la compétitivité allemande (...) Aujourd'hui, en Europe, chaque salarié devrait avoir le droit d'être rémunéré sans discrimination liée à la nationalité d'origine", ajoute le collectif qui dénonce "l'inertie des pouvoirs politiques français et européens".
Fondé par le SNIV-SNCP, qui regroupe les entreprises française de viande, l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) et le Comité régional Porcin (CRP) de Bretagne, le collectif a lancé également une pétition distribuée au Space et accessible sur internet sur le site www.stop-dumping-social-europe.org.
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