"Je demande aux gouvernements européens de réfléchir à deux fois avant de céder à la tentation" de résoudre leurs problèmes budgétaires en décidant de nouvelles taxes sur la bière, a confié le président des "Brasseurs d'Europe", Alberto da Ponte.
"Chypre vient de décider une hausse de 20% des taxes et le danger existe dans d'autres pays comme le Royaume-Uni ou l'Espagne", a ajouté Alberto da Ponte.
Une telle mesure aurait un impact négatif sur la consommation dans le contexte de crise économique, et par conséquent également sur les revenus fiscaux, a-t-il fait valoir.
Déjà aujourd'hui, le secteur est confronté à une baisse de la consommation, du fait de la crise économique, mais aussi du vieillissement de la population en Europe, a-t-il admis.
"Ne tuez pas la poule aux oeufs d'or", a renchéri le président d'Heineken, numéro un européen du secteur, Jean-François van Boxmeer, dans un discours devant des décideurs européens réunis à Bruxelles.
Selon une récente étude commandée par l'association des brasseurs d'Europe auprès d'un cabinet de consultants, une hausse des taxes aurait un impact négatif tant sur l'emploi que sur les revenus attendus par les pouvoirs publics en raison d'une baisse de la consommation qu'elle engendrerait.
Selon cette étude, financée par les brasseurs, une hausse de 20% des taxes au niveau national à travers l'Europe coûterait plus de 70.000 emplois et une chute des revenus fiscaux de 115 millions d'euros du fait de la chute des ventes et de moindres revenus de la TVA et des taxes sur les entreprises qui en découlerait.
Certains Etats envisagent ou ont créé des taxes additionnelles sur les bières titrant plus de 8,5 degrés d'alcool en arguant des problèmes de santé publique soulevés par la consommation excessive de boissons alcooliques chez les jeunes.
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