A la demande de la direction qui envisagait fin 2009 un plan de restructuration dans cette entreprise dont les résultats sont positifs, les salariés ont formulé ces derniers mois deux offres de rachat de leur entreprise via un RES (Rachat d'entreprises par les salariés).
Mais celles-ci ont été rejetées par Provimi, détenu à 100% depuis 2007 par un fonds de pension britannique, Permira.
Les salariés réclament une rencontre physique avec le président de Néolait, également vice-président de Provimi. "Depuis quatre mois, nous demandons à le rencontrer et il n'est toujours pas venu nous voir alors que c'est lui qui nous a amené dans le projet de RES", a expliqué à l'AFP Loïc Jauneau, délégué syndical CFE-CGC.
Les salariés, qui ont entamé depuis vendredi une grève tournante "pour ne pas pénaliser nos clients", réclament également la réintégration de trois cadres de l'entreprise, dont le directeur d'exploitation, l'un des artisans du projet de RES.
Parallèlement, arguant de manquements graves de la part de leur employeur,
253 des 400 salariés ont déposé une demande de résiliation de leur contrat de travail devant le conseil des prud'hommes. Les audiences de conciliation devraient s'échelonner du 17 janvier au 8 février.
Selon Loïc Jauneau, depuis 2009, l'atmosphère s'est considérablement dégradée dans l'entreprise avec "pressions, menaces" et, en conséquence, dépressions et arrêts de travail parmi les salariés. "C'est devenu invivable", a-t-il estimé.
Néolait compte actuellement trois sites: outre Yffiniac, son siège à Trégueux, près d'Yffiniac, et Baudrières (Saône-et-Loire).
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