Il y a dix ans déjà, l’amitrole était inscrite à l’annexe 1 de la directive 91/414. Pour pérenniser les ventes de son herbicide vigne/arbo phare dans l‘hexagone, Nufarm va déposer prochainement le nouveau dossier pour sa réhomologation. Aussi, les équipes techniques et réglementaires de l’agrochimiste australien s’apprêtent-elles, en tout début d’année 2011, à finaliser le dépôt des éléments nécessaires au soutien de l’amino.
A compter d’avril 2011, les produits phytopharmaceutiques devront rentrer dans un nouveau cadre réglementaire européen. Le règlement 1107/2009/CE comporte des critères plus complexes que ceux de la directive 91/414, notamment en matière de risque « utilisateur » et d’environnement. Pour Christophe Zambaux, directeur marketing, «il s’agit d’un gros travail de fond pour Nufarm, mais nous tenons à maintenir la valeur de l’amitrole sur le marché du désherbage vigne et arbo. Par ailleurs, c’est une molécule historique pour le groupe. Nous avons fêté cette année ses 50 ans. Une longévité d’exception au sein des spécialités de protection des plantes!“
Et d’ajouter « c’est sans doute notre amitrole qui ouvrira pour la France le bal des demandes d’homologation « nouvelle formule », puisque notre molécule avait été dans les premières ré-homologuées sous la 91/414 en son temps. Pour Nufarm France, l’amino est un produit vraiment stratégique. Nous nous préparons donc à ce nouveau dépôt de dossier depuis plusieurs années. Nous avons, d’ailleurs notamment, beaucoup travaillé autour de son impact sur l‘environnement. L’objectif affiché aujourd’hui est d’être encore plus précis dans l’évaluation des risques. Un travail de fond est en cours pour affiner les préconisations d’emploi et optimiser les doses. C’est certain, nous allons revenir sur des fondamentaux, parler bonnes pratiques et agronomie. C’est dans cette voie que nous assurerons un avenir à l’amitrole.„
Nufarm France est convaincu de la légitimité de l’amitrole sur le marché vigne et arboriculture. La molécule reste, en effet, selon Nufarm, « une solution incontournable à bien des titres. Sa sélectivité lui permet, par exemple, d’être appliquée sans risque pour venir à bout des adventices sur des vignobles étroits ou à taille basse. Elle est aussi largement utilisée dans le cadre de désherbage précoce dans les vergers. Par ailleurs, son efficacité est peu dépendantes des conditions climatiques ce qui lui confère une belle flexibilité. Soulignons enfin son excellente efficacité, en particulier sur dicotylédones, là où le glyphosate peut montrer ses limites ».
Et Christophe Zambaux de conclure: « l’amino s’est tout récemment développée sur le vignoble australien pour pallier aux soucis de résistance au glyphosate. Nous n’en sommes, bien sûr, pas à ce stade en France, mais on a pu récemment observer dans le Sud de l’Europe le développement d’erigérons et de ray-grass résistants… Preuve que notre spécialité a encore de bien beaux jours devant elle ».
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