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Fièvre/aphteuse: la FAO met en garde contre une propagation en Asie

Par Jean Moullart | Publié le 27 Janvier 2011 à 15:39
Fièvre/aphteuse: la FAO met en garde contre une propagation en Asie
L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en garde aujourd'hui contre une possible extension à toute la région de la fièvre aphteuse détectée fin 2010 en Corée du Sud, en particulier en cette période de déplacements pour le Nouvel an chinois.
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"La dynamique actuelle de la fièvre aphteuse en Asie de l'Est et l'ampleur de la flambée épidémique en Corée du Sud ne ressemblent à rien de ce que nous avons connu ces cinquante dernières années", a relevé Juan Lubroth, vétérinaire en chef à la FAO, cité par l'organisation internationale dans un communiqué.

En conséquence, la FAO "invite les autorités vétérinaires et les services de contrôle aux frontières asiatiques à être vigilants à tout animal montrant des signes d'infection de fièvre aphteuse" et préconise "des campagnes de vaccination dynamiques pour enrayer la diffusion de la maladie".

Pour Subhash Morzaria, responsable pour la région Asie des opérations du centre d'urgence de la FAO pour les maladies animales transfrontières, le problème "doit être affronté à l'échelon régional".

Ces dernières années, la fièvre aphteuse a connu une propagation sans précédent dans toute la Chine.

Elle a été dépistée pour la première fois dans les zones orientales de la Russie et de la Mongolie, un pays où la FAO a détaché une équipe d'intervention d'urgence.

La situation en Asie est "source de préoccupation", a précisé M. Lubroth, en particulier compte tenu des célébrations imminentes du Nouvel An chinois durant lesquelles de nombreuses personnes se déplacent en transportant souvent des produits carnés ou des animaux.

La fièvre aphteuse, maladie extrêmement contagieuse qui touche les bovins, buffles, ovins, caprins, porcins et autres bi-ongulés, ne constitue pas une menace directe pour l'homme. Cependant, les animaux infectés sont si faibles qu'ils ne peuvent plus servir aux labours ou aux récoltes, et les agriculteurs ne peuvent vendre leur lait à cause du risque d'infection.




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