Actuellement, les distributeurs et leurs fournisseurs négocient les contrats annuels qui les lieront à partir du 1er mars. Cette année, les négociations sont d'autant plus tendues qu'elles se déroulent dans un contexte de flambée du prix de matières premières.
Les industriels réclament des hausses de tarifs, et les principaux distributeurs s'opposent à ce que l'inflation passe par eux.
"Carrefour et Leclerc, en tant que leaders du marché français, doivent prendre leurs responsabilités. Système U n'est qu'un outsider. Le groupement ne peut pas être le seul à répercuter des hausses de prix", estime M. Papin.
"Tous deux ont déclaré qu'ils n'accepteront pas de hausses. Cette attitude met sous pression leurs fournisseurs et leurs concurrents. Or certaines hausses de tarifs (présentées par les industriels, ndlr) sont argumentées et raisonnables, il faut le dire", estime-t-il.
"A l'inverse, certaines sont injustifiées, par exemple dans les rayons des biscuits, où les tarifs proposés sont en hausse de 7 à 8%", poursuit-il.
De son côté, Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom, qualifie sur son blog d'"inéluctable" la "hausse des tarifs" provenant "du secteur agricole ou de la plupart des PME qui commercialisent des produits peu transformés". Elle "doit rester proportionnelle à l'inflation des coûts d'approvisionnement", ajoute-t-il.
Il qualifie en revanche "d'énormes" les prétentions des "grosses machines nationales et internationales": "de 15 à 17% d'augmentation pour les produits à base de volaille, 6 à 15% pour les denrées à base de laitage et de fromage,
18 à 49,5% pour les cafés, 25 à 48% pour les farines, mais aussi de 8 à 12% pour les détergents, les produits d'hygiène-beauté".
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