Les syndicats, qui représentent l'ensemble des services vétérinaires du ministère de l'Agriculture, s'élèvent contre cette expérimentation qui serait menée en Bretagne dans deux abattoirs de porcs, de Cooperl à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et Kermené à Collinée (Côtes-d'Armor), a indiqué à l'AFP une source syndicale.
Cette expérience "permettrait aux exploitants de ces abattoirs d'assurer eux-mêmes l'inspection des viandes qu'ils vont vendre au consommateur (...) en totale infraction avec les engagements communautaires de la France", selon le communiqué des syndicats.
"Si les exploitants des abattoirs doivent réaliser des auto-contrôles pour veiller à la conformité des installations, des équipements et des pratiques d'hygiène, ces auto-contrôles ne peuvent en aucun cas se substituer au contrôle officiel de la salubrité des viandes, qui relève de la seule responsabilité de l'Etat", relèvent encore les syndicats.
Ces derniers dénoncent les "opérations de démantèlement du service public dans le domaine de la sécurité sanitaire de la chaîne alimentaire, qui interviennent après une baisse de 425 emplois au cours des 5 dernières années (soit une baisse de près de 10%)". "En 2011, ce sont encore 117 emplois supplémentaires qui seront supprimés dans le domaine de la sécurité sanitaire de l'alimentation", ajoutent-ils.
Les services du ministère de l'Agriculture sont chargés de vérifier la qualité et la sécurité des aliments dans le domaine de la santé végétale et animale et des produits d'origine animale. Ils sont présents dans les abattoirs pour contrôler les carcasses abattues.
La France a un important problème de compétitivité dans la filière porc par rapport à l'Allemagne où les coûts salariaux dans les abattoirs sont bien inférieurs.
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