L'accord, qui confirme la priorité donnée au lait local sur les importations de laits extérieurs à la région mais prévoit une date limite à la collecte locale, a été signé par les industriels et par la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) des Pyrénées-Atlantiques, mais refusé par le syndicat basque ELB.
Ce dernier a rejeté l'accord en raison du refus des industriels de s'abstenir de produire des fromages d'appellation "basque" au-delà de la date d'arrêt de la collecte de lait de brebis local - c'est-à-dire avec du lait importé d'Espagne ou d'autres régions.
La collecte locale pourrait être arrêtée au 20 juillet, pour limiter les excédents, selon l'accord conclu, a indiqué Jean-Paul Duhalde, responsable de la commission ovine d'ELB, précisant que le refus de signature de son syndicat n'empêcherait pas l'entrée en vigueur de l'accord.
La négociation interprofessionnelle, entamée à Saint Palais le 10 février, avait été interrompue et reportée après une épreuve de force au cours de laquelle les représentants des industriels avaient été contraints de passer une nuit à négocier sous la pression des producteurs.
Les deux parties ont repris les discussions lundi, dans les locaux de la sous-préfecture à Bayonne, sous l'égide des pouvoirs publics.
Selon les chiffres avancés par ELB, la surproduction de lait de brebis prévue s'élève à 1,5 million de litres alors que les laiteries et fromageries de la région achètent environ 7 millions de litres en provenance d'Espagne ou d'autres régions françaises.
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