"Les conclusions qu'on a pu tirer du salon de l'agriculture, c'est que nous avions une agriculture française qui relevait la tête dans beaucoup de filières", a expliqué Bruno Le Maire.
Mais "il reste des difficultés majeures dans les filières d'élevage (...) en particulier la filière de l'élevage bovin", soumise "à des difficultés de trésorerie qui sont aggravées par la flambée du prix des céréales", selon le ministre.
Pour tenter d'apporter des solutions, les ministres ont rencontré lundi les représentants des cinq grandes banques françaises privées (Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Mutuel).
Parmi elles, le Crédit Agricole est de très loin le premier financeur du monde agricole.
A l'issue de la rencontre, les banques se sont engagées à examiner au cas par cas chacun des dossiers présentant des difficultés. Il leur appartiendra alors de trouver des solutions, qui pourront comprendre "tous les outils possibles", selon M. Le Maire.
"Ils ont une palette. Vous pouvez jouer sur le taux, sur le temps, sur les volumes, sur le rééchelonnement", a expliqué Mme Lagarde, pour qui "c'est à eux de faire le travail. Il ne faut pas s'imaginer qu'on va leur ficeler des solutions".
"Il faut que les banques jouent le jeu. Pas question qu'(elles) se dispensent des efforts qu'elles peuvent faire pour soutenir la filière", a renchéri Bruno Le Maire.
Par ailleurs, le Médiateur du crédit Gérard Rameix va désigner, dans chaque département, un correspondant, expert dans le financement des exploitations agricoles, qui sera saisi en cas de désaccord entre l'agriculteur et la banque.
Gérard Rameix fera fin juin un point d'étape sur le sujet.
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