En 2010, baisse sur cultures spéciales, hausse en céréales
Sans surprise, le marché ‘herbicides’ a porté, en 2010, le développement des adjuvants. L’année dernière, en effet, les conditions météo n’ayant pas favorisé les attaques de maladies sur les cultures, les traitements ‘fongicides’ ont chuté d’environ 20%. Les hectares ‘vigne’, ‘arbo’ et ‘cultures légumières’ ayant reçu un adjuvant en 2010 ont donc été réduits d’autant. Par ailleurs, les utilisations sur régulateur sont restées stables (11% des usages adjuvants). En revanche, les utilisations d’adjuvants dans le cadre de traitements herbicides céréales, comme en association avec du glyphosate continuent leur progression. Les raisons ? L’hiver 2009-2010 a été long. Les herbicides ont été appliqués tardivement et les agriculteurs n’ont pas hésité à sécuriser les traitements en ajoutant un adjuvant à leur bouillie.
En 2011, l’utilisation des adjuvants en grandes cultures pourrait franchir un cap et retrouver des couleurs. A l’écoute des professionnels, l’ensemble des postes seraient concernés : herbicides, insecticides, fongicides et régulateurs. L’échéance Ecophyto 2018, couplée à la dynamique d’un marché ‘grains’ florissant, semble vouloir donner un coup de fouet à l’utilisation des adjuvants.
Le réflexe "adjuvant" est rentré dans les pratiques
Par ailleurs, le développement sur le marché de certaines molécules herbicides (pyroxsulam, mesosulfuron…) pour lesquelles un recours aux adjuvants est recommandé par les firmes elles-mêmes, tire les ventes vers le haut. Il en est de même pour le marché ‘glyphosate’. Les messages ‘bonnes pratiques’ développés par Arvalis-Institut du Végétal, relayés par les prescripteurs, portent aujourd’hui leurs fruits. Les agriculteurs savent désormais que grâce aux adjuvants, il est possible de moduler la dose d’herbicide non sélectif pour une efficacité équivalente au traitement pleine dose.
Les huiles cèdent du terrain aux mouillants
Autre tendance déjà dessinée en 2009 et qui s’accentue en 2010 : l’érosion de l’utilisation des huiles, qui perdent environ 5% en termes de surfaces traitées, en faveur des mouillants reconnus pour leur plus grande polyvalence. Au sein de cette famille, on note une tendance favorable pour les huiles végétales du fait de leur profil environnemental. Il est encore trop tôt pour affirmer de manière définitive la poursuite de cette tendance, même si les premiers indices le laisse penser.
Belles perspectives pour 2011
En 2010, la part du segment "adjuvant" au sein du marché phyto est évaluée à 1,5 %. Un marché qui reste encore modeste, mais qui est amené à croître compte-tenu de la conjoncture économique et environnementale. L’année 2011 a d’ailleurs très bien démarré, avec une belle dynamique sur le segment désherbage, par la progression des herbicides céréales nécessitant l’adjonction d’adjuvant, mais aussi par le fait qu’il y ai une prise de conscience en marche des techniciens et des agriculteurs, de l’intérêt technique et économique des adjuvants dans les pratiques de pulvérisation.
Alain Querrioux, Président de l’AFA: " Ne pas confondre "adjuvants" et "co-formulants""
« C’est très encourageant : certaines firmes reconnaissent à présent aux adjuvants des propriétés pour sécuriser les performances de leurs matières actives. Le plus souvent, le produit commercial final associe les matières actives à des co-formulants. Les travaux récents d’instituts techniques montrent cependant l’intérêt d’associer un adjuvant extemporané à des préparations qui intègrent des co-formulants. Le gain en termes de points d’efficacité est très significatif ! L’AFA aura l’occasion de revenir sur ce sujet prochainement.»
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