Pour un agriculteur, il est beaucoup moins onéreux de prévenir les résistances que de tenter d’en venir à bout une fois qu’elles sont installées aux champs. Aujourd’hui, les recommandations pour s’en affranchir sont connues et relayées à la fois par les instituts et les firmes : retour à l’agronomie et diversification des modes d’action. Simon Moyal, Responsable Marketing Agro chez Nufarm explique: "Les méthodes pour éviter les résistances paraissent simples sur le papier, mais il reste compliqué pour l’utilisateur de s’y retrouver, en particulier pour ce qui concerne le choix des familles chimiques et des modes d‘action".Il ajoute : "Certains distributeurs nous ont confié qu’il leur arrivait de peiner à faire passer des messages de prévention auprès de leurs clients, qui attendent souvent d’être dans le mur avant de faire évoluer leurs pratiques. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer un outil pour aider le technico à asseoir son argumentaire pour lutter contre l’apparition de résistances.“
Une approche volontairement "famille chimique"
Afin d’aider concrètement les agriculteurs dans leur choix de matière active, Nufarm a créé "Gestion des résistances, deux choix possibles…", une pochette à rabat unique en son genre. Son contenu est orienté résolument ‚matière active, pour plus de clarté. "Nous avons opté volontairement pour une approche "famille chimique et mode d‘action", car les aspects agronomiques sont déjà clairement abordés par d'autres acteurs de la filière. Le document y gagne en lisibilité. En un coup d’oeil, l’agriculteur peut voir si ses programmes font appel aux différents modes d'actions disponibles" détaille Simon Moyal.
Sur la pochette elle-même apparaît un rappel du contexte favorisant l’apparition des résistances. Pour faciliter la diversification des matières actives sur la culture/rotation, le tableau récapitulatif édité par le HRAC (Herbicide Resistance Action Comittee) est inséré en bonne place. Sur un autre volet, est consignée l’ensemble des mentions légales des spécialités herbicides Nufarm. A l’intérieur de la pochette, seront glissées des fiches repères (hectares cumulés par modes d’action…), pour que l’agriculteur puisse concrètement se positionner vis à vis de ce panel et se rendre compte du niveau d’utilisation par culture et ajuster ainsi sa politique de désherbage.
Mais aussi des logos clairement identifiables sur les bidons
Soulignons qu‘il ne s’agit pas d’une initiative isolée chez Nufarm. En effet, depuis 2009, l’étiquetage de l’ensemble des bidons de la gamme de l’agrochimiste est clair, avec un mode d’action identifié par des logos facilement reconnaissables. Cela aussi pour simplifier les approches et améliorer la lutte contre les résistances. Il est vrai que la sensibilisation du groupe Nufarm, de par ses origines australiennes, à ces problématiques ne date pas d’hier. Simon Moyal conclut : "En Australie les soucis de résistances sont particulièrement préoccupants depuis des années. L’expertise que nous avons su développer nous permet donc aujourd’hui d‘être actifs pour le marché français".
A propos de Nufarm:
Le Groupe Nufarm a pour vocation de développer, fabriquer et commercialiser pour ses clients des solutions et produits de protection des plantes et d’entretien d’espaces publics. En France, Nufarm s’inscrit dans une démarche durable pour assurer des récoltes en quantité et qualité dans un souci de performance économique et de développement des filières, pour assurer l’entretien de l’espace public et ferroviaire, pour contribuer au respect de l’environnement par l’optimisation de ses emballages, la maîtrise de ses rejets et le développement de formations innovantes.
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