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Filière photovoltaïque: le sénateur Jean Boyer condamne la marche arrière du gouvernement

Par Jean Moullart | Publié le 14 Avril 2011 à 15:05
Filière photovoltaïque: le sénateur Jean Boyer condamne la marche arrière du gouvernement
Lors de la séance des questions cribles relatives aux problèmes énergétiques au Sénat, Jean Boyer, sénateur Groupe Union Centriste a soulevé la « mauvaise gestion gouvernementale de la filière photovoltaïque ». "Ce sont des milliers de projets d’entrepreneurs et de collectivités locales qui ont été sacrifiés, parce que le Gouvernement n’a pas eu le courage de fixer dès le départ des quotas et des tarifs « raisonnables » de rachat» annonce-t-il.
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Jean Boyer s’est ému de la situation de nombreux porteurs de projets d’installations photovoltaïques intégrés au bâti. Il a rappelé au ministre, Frédéric Lefebvre, qu’à l’inverse des investisseurs spéculatifs, ces porteurs de projets, et notamment les agriculteurs, ont vu leurs efforts et leurs économies anéantis suite à des baisses successives de tarifs de rachat d’électricité, entre 2009 et 2011. Pour le Sénateur, le Gouvernement les a abandonnés, faute d’anticipation. Le décret du 4 mars fixant des quotas et des tarifs ajustables trimestriellement ne donne pas plus de visibilité aux très nombreux projets déjà déposés, et en attente de réponse.

 

 

Pour Jean Boyer, « il semble indispensable que le Gouvernement ne cherche pas à faire de la communication sur la réussite en volume d’un dispositif, grâce à un tarif de rachat attractif, favorisant les effets d’aubaine, pour abandonner finalement la plupart des porteurs de projets ».

Après avoir appelé le ministre à apporter une réponse, voire une indemnisation à ces porteurs de projets en attente, le sénateur a mis en garde le ministre, pour que l’échec de la politique photovoltaïque ne se reproduise pas avec le biogaz issu de la méthanisation.

« Il est temps de tirer les conclusions de la déception du photovoltaïque : tout le monde préfèrera des tarifs raisonnables de rachat de biogaz, pourvu qu’ils soient au dessus du coût de revient, et que la stabilité de ces tarifs soient garantis sur plusieurs années» a conclu le Sénateur.

 




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