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La stratégie du Groupe Bayer porte ses fruits malgré l’environnement difficile

Par Jean Moullart | Publié le 06 Avril 2009 à 13:53
La stratégie du Groupe Bayer porte ses fruits malgré l’environnement difficile
Pour Bayer, 2008 a été sur le plan opérationnel la meilleure année de son histoire. Bayer CropScience, la branche agrochimique du groupe, a aussi fait preuve d'une belle performance grâce, principalement, aux produits jeunes, dont les substances actives ont été mises sur le marché depuis 2000.
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L'activité protection des cultures en France a contribué à hauteur de 9 % aux résultats de Bayer CropScience monde avec un chiffre d'affaires de 564 millions d’Euro.

Pendant l’exercice écoulé, le chiffre d’affaires du Groupe Bayer a progressé de 1,6 % à 32,918 (année précédente : 32,385) milliards d’euros. Après correction des effets de change et des variations du portefeuille, l’augmentation est de 4,4 %.

Le résultat hors effets exceptionnels avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) s’est amélioré de 2,3 % à 6,931 (6,777) milliards d’euros. Il en résulte pour le Groupe Bayer une marge EBITDA hors effets exceptionnels de 21,1 (20,9) %. Le résultat opérationnel (EBIT) avant effets exceptionnels a augmenté de 1,3 % à 4,342 (4,287) milliards d’euros.

En 2008, le résultat du Groupe Bayer a été grevé par des charges exceptionnelles d’un montant total de 798 millions d’euros. Après ces effets exceptionnels et amortissements, l’EBIT du Groupe Bayer a augmenté de 12,4 % à 3,544 (3,154) milliards d’euros. Le résultat du Groupe s’est établi à 1,719 (4,711) milliard d’euros.

En dépit des risques considérables qui pèsent sur l’évolution future de l’économie mondiale, M. Wenning a indiqué rester relativement confiant pour l’année en cours : « Nous estimons que l’augmentation de la rentabilité se poursuivra chez HealthCare et CropScience et attendons une réduction sensible de l’endettement net. Pour MaterialScience, il faut en revanche, selon M. Wenning, s’attendre à une baisse sensible du résultat ».

Enfin, le budget de recherche et développement atteindra un niveau de 2,9 milliards d'euros pour l'année, le plus élevé de l'histoire de l'entreprise.




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