Vous êtes ici:

Le procédé Evapophyt de la société Staphyt pour une meilleure gestion des effluents phytosanitaires

Par Thomas A | Publié le 20 Mai 2011 à 15:26
Le procédé Evapophyt de la société Staphyt pour une meilleure gestion des effluents phytosanitaires
Le système Evapophyt, breveté par la société Staphyt, est inscrit sur la liste des procédés reconnus pour le traitement des effluents phytosanitaires. Il fonctionne par évaporation forcée des effluents. Après avoir été réchauffées par une résistance électrique, les vapeurs d’eau passent au travers de deux filtres qui piègent les matières actives et relâchent de l’air dépollué.
Lancer la discussion sur le forum

Les bouillies de fond de cuve des pulvérisateurs sont vidées directement dans l’Evapophyt, sans prétraitement. En cas de lavage extérieur du matériel de pulvérisation, les effluents récoltés doivent être récupérés dans un stockage tampon.

Après passage dans un bac déshuileur, ils pourront être traités dans l'Evapophyt.

 

Principe de fonctionnement de l’Evapophyt

- La cuve de l’Evapophyt (250 ou 500 litres), contenant les effluents, est chauffée grâce à une résistance qui provoque l’évaporation de ces effluents.

- Le système traite 40 à 60 litres d’effluents par jour, démarre automatiquement lors du remplissage et s’arrête automatiquement une fois les effluents évaporés.

- Les vapeurs polluées passent au travers de filtres à charbon actif. L’extracteur d’air rejette ensuite des vapeurs d’eau dépolluées.

- La partie filtrante est composée d’un séparateur de gouttes et d’une cassette de charbon actif.

 

L'Evapophyt génère un volume final résiduel annuel de déchets (boues) d'environ 30 kg, ainsi qu'un filtre à charbon actif pollué. Ces consommables usagés doivent être soigneusement stockés dans une poubelle dédiée et éliminés en tant que déchets dangereux dans une installation prévue à cet effet.

 

Malgré un encombrement réduit et une facilité de remplissage, l’Evapophyt reste à un prix assez élevé (entre 10 000 et 12 000 euros selon le volume de la cuve) et les déchets à traiter sont à la charge de l’agriculteur.




Images associée(s) à cette actualité :


Commentaire(s)