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Pour la Fédération Nationale Ovine, l’introduction de prédateurs déssert les éleveurs

Par Thomas A | Publié le 26 Mai 2011 à 06:05

Les éleveurs contribuent concrètement, grâce à leur activité, au maintien de paysages ouverts, riches en biodiversité, particulièrement dans les zones de montagne et celles défavorisées. Pour la Fédération Nationale Ovine (FNO), l’introduction et la présence anarchique des prédateurs remettent en cause cet équilibre entre l’activité agricole et le milieu naturel patiemment construit au fil des ans.

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Les attaques des troupeaux par les loups s’amplifient entraînant de lourdes pertes économiques chez les éleveurs victimes de ces prédations. De plus, la Fédération Nationale Ovine avance qu’un lâcher d’ours est envisagé dans les Pyrénées.

Les acteurs de terrain ne comprennent pas les « décisions technocratiques parisiennes éloignées des réalités et contraires aux objectifs poursuivis ». Ce lâcher d’ours est une provocation supplémentaire pour les agriculteurs qui se mobilisent particulièrement pour la filière ovine dans un contexte économique et climatique difficile, affirme la Fédération Nationale Ovine.

Les représentants de la profession ajoutent que « si l’Etat a quelques crédits pour, à grands frais, réintroduire un ours acheminé de Slovénie, qu’il les consacre à soutenir les éleveurs qui rencontrent aujourd’hui de grandes difficultés plutôt que de leur enfoncer un peu plus la tête sous l’eau ».

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