En effet, les industriels, qui avaient parié sur une arrivée plus abondante et plus précoce des pommes de terre hâtives, doivent revenir aux achats sur les pommes de terre de conservation. Car les hâtives, surtout quand elles ne sont pas irriguées, souffrent des conditions climatiques qui perdurent depuis plusieurs semaines. Et les stocks étant faibles, les cours sont nettement orientés à la hausse sur les pommes de terre destinées à l’industrie.
Actuellement, et depuis plusieurs semaines, les cotations sont régulièrement sous-évaluées par rapport à la réalité des opérations sur le terrain. Deux indicateurs nous le prouvent:
- Comment expliquer que les principaux opérateurs industriels communiquent sur des prix d’achat inférieurs de 40 ou 50 €/t à ce qu’ils réalisent réellement la même journée sur le terrain?
- Comment expliquer que les cotations officielles sur les pommes de terre industrie soient souvent sous-évaluées en France par rapport à ce qui se passe en Belgique ou aux Pays-Bas, alors que nous sommes sur les mêmes variétés et pour les mêmes marchés?
L’UNPT tient à ce que chacun prenne ses responsabilités et que les opérateurs industriels soient cohérents dans leur stratégie d’achat et de communication autour de leurs achats. Les cotations doivent être représentatives de ce qui se passe sur le terrain. L’ensemble des intervenants de la filière doit communiquer en toute transparence.
Les producteurs peuvent compter sur l’UNPT pour avoir à disposition un maximum d’informations et d’outils de veille économique pour appréhender au mieux les marchés de la pomme de terre (Lettre Economique Hebdomadaire, observatoire des contrats, participation au NEPG, etc.).
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