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Depuis fin 2008, Goëmar s'est recentré sur son coeur de métier : l'agriculture

Par Jean Moullart | Publié le 09 Avril 2009 à 14:14
Depuis fin 2008, Goëmar s'est recentré sur son coeur de métier : l'agriculture
Le groupe Goëmar annonce la vente de sa filiale "Laboratoire de la Mer" à la holding CH-Pharma détenue majoritairement par le fonds d’investissement TCR Industrial partner. Le groupe Goëmar reste intéressé au succès de Laboratoire de la Mer via une participation minoritaire dans le groupe CH-Pharma. CH-Pharma est aussi propriétaire des Laboratoires Chemineau. Cette cession permettra à Goëmar de se concentrer sur son métier historique, la Santé des Plantes.
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Depuis sa création à Saint-Malo en 1974 par Simon Bertaud, Goëmar a développé son activité de recherche et de biotechnologie marine pour élaborer et commercialiser des produits destinés à la Santé Végétale, puis à la Santé Humaine et à la Sécurité Alimentaire. Ces 3 pôles étaient constitués juridiquement de 3 sociétés.

La vente de Laboratoire de la Mer – transformation d’eau de mer et valorisation de sérums marins à visée thérapeutique (sphère ORL) - permet à Goëmar de se concentrer sur son métier historique, la Santé des Plantes. La finalisation de cette transaction traduit la mise en oeuvre pour Laboratoire de la Mer d’un objectif de développement pour continuer à évoluer et

atteindre une taille critique sur un marché de plus en plus concurrentiel.

 

 

 

Répondre au défi d’une nouvelle agriculture

Suite au Grenelle de l’Environnement, les attentes sociétales se sont fortement exprimées en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’homme et de son environnement.

Pour répondre à ce défi, Goëmar prévoit d’investir dans un nouvel outil industriel pour augmenter sa capacité de transformation des algues marines et de production de solutions naturelles innovantes pour la filière agricole, notamment les vaccins des plantes.

Basé à Saint Malo, le groupe Goëmar, leader français des biotechnologies marines, développe depuis 35 ans des solutions naturelles, issues de la mer, de défense et de santé des plantes.

Pionnier des méthodes alternatives, Goëmar a créé une vraie rupture technologique en lançant le premier vaccin des plantes, Iodus 2 en France, Vacciplant à l’étranger, au principe actif entièrement naturel, extrait d’une algue marine, la laminaire. L’autorisation de mise sur le marché du produit, dés octobre 2002 sur céréales, a permis d’engager une évolution de

l’environnement réglementaire avec la création d’une nouvelle classe de produits phytosanitaires dénommée stimulateurs des défenses.

 

 

Développer de nouvelles solutions durables

Goëmar travaille par ailleurs sur de nouvelles problématiques importantes des marchés viticoles et arboricoles : le mildiou en vigne et la tavelure en arboriculture. Goëmar est en phase de dépôt de dossiers d’homologation et en attente d’AMM à échéance d’1 à 2 campagnes.

Rappelons enfin que Goëmar est membre d’IBMA (association internationale qui regroupe les entreprises fabricantes de solutions alternatives de biocontrôle). A ce titre, Goëmar soutient la position proposée par IBMA dans le cadre de sa participation au groupe de travail ECOPHYTO 2018, pour répondre à la détermination du Gouvernement de réduire de 50% l’utilisation des pesticides d’ici à 10 ans :

• Soutenir les efforts pour développer l’emploi des nombreuses méthodes alternatives et biologiques déjà mises au point.

• Adapter et améliorer les contraintes administratives et réglementaires qui freinent actuellement l’adoption de nouveaux moyens.

• Faire un effort redoublé de recherche pour les méthodes et produits qui manquent actuellement.

• Mettre en place les outils économiques et financiers qui permettront la création en Europe et en France d’une grande industrie du biocontrôle à vocation mondiale.

La mise en oeuvre de solutions fiabilisées pour répondre aux défis de la nouvelle agriculture passe par la mise en oeuvre de cette approche pragmatique.




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