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Valorex s’investit dans la filière végétale avec des prix garantis

Par Thomas A | Publié le 20 Juin 2011 à 12:38
Valorex s’investit dans la filière végétale avec des prix garantis
L’union Européenne est le 1er utilisateur de graines de lin oléagineuses (600 000 T/an) mais elle l’importe du Canada, et de plus en plus des pays de l’Est de l’Europe puisqu’elle produit moins de 20% de ses besoins. La production française couvre seulement 12 500 ha/an pour un rendement moyen de 25 qx/ha. Ce qui représente 31 250 tonnes environ, soit 50 à 60% des besoins de la France.
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Les différentes sources d’omégas 3 sont l’herbe, les légumineuses fourragères, les graines de lin et accessoirement d’autres graines. 50% des apports d’omégas 3 sont apportés aux ruminants sous forme d’herbe et légumineuses fourragères, et 50% sous forme de graines de lin. Si toutes les productions animales répondaient au label bleu blanc cœur (alimentation riche en omégas 3), les surfaces nécessaires à la production de graines de lin seraient de 300 000 ha selon Valorex. L’esprit de la contractualisation avant l’heure selon Valorex Le prix garanti est défini par contrat. Lequel fixe une fourchette de prix qui indique, quel que soit le prix du marché de la graine de lin, un prix de vente minimum pour l’agriculteur, et un prix d’achat maximum pour Valorex. Ce prix garanti fait l’objet d’une négociation entre l’agriculteur et l’entreprise pour définir sur quelle culture s’adossera le prix de vente du lin. Le prix de référence du lin est souvent indexé sur le prix de la culture principale sur l’exploitation, en général le colza ou le blé. Cette indexation a pour but d’offrir à l’agriculteur une marge équivalente à la marge d’un hectare de colza ou de blé par exemple. De plus, un bonus est attribué à l’agriculteur selon la teneur en omégas 3 du lin. Ce bonus s’élève au maximum à 15% du prix défini en amont.

 

Selon Luc Rougeaux, vice-président de l’association Graine de lin 28, basé en Eure-et-Loir : « le lin s’insère très bien dans la rotation et remplace le pois que nous ne pouvions plus cultiver à cause des maladies ». Il poursuit : « Nous avons développé des relations plus que professionnelles avec l’équipe de Valorex. Nous parvenons toujours à trouver des accords sur les prix qui nous permettent d’obtenir des marges identiques à celles des autres cultures ». Pour lui, « le lin est une valeur sûre dans le sens où la marge qu’il dégage est restée stable depuis plusieurs quand dans le même temps on observe d’importantes fluctuations du cours du blé ». Valorex, à l’origine fabriquant d’aliments pour bétail, se veut au service des éleveurs et de ses producteurs de lin. Stéphane Deleau, directeur de Valorex, explique que l’éleveur doit retrouver son intérêt dans l’achat des graines de lin extrudées fabriquées par Valorex. Selon lui les animaux élevés sous l’appellation bleu blanc cœur ne sont pas plus chers que les autres mais c’est l’intérêt zootechnique des omégas 3 qui sont bénéfiques à l’éleveur. Luc Rougeaux confirme : « Depuis que mon voisin est passé à l’alimentation Valorex, sa facture vétérinaire est presque tombée à 0 ».

 

 

 

A propos de Valorex:

Créée en 1993, Valorex est une entreprise Bretonne (Combourtillé en Ille-et-Villaine) d’aliments du bétail. Valorex est spécialisée dans la thermo-extrusion des graines oléagineuses et protéagineuses entrant dans l’alimentation animale. Ce procédé permettrait une valorisation nutritionnelle optimale des graines entières sans avoir à recourir aux sous-produits. CA de 50,7 Millions d’euros 12 000 éleveurs sont clients de Valorex




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