Dans toutes les régions françaises, les récoltes de miel de colza, acacia, lavande et tournesol sont satisfaisantes. Au printemps, le contexte climatique était favorable à un départ rapide de la végétation : les températures élevées ont entrainé des floraisons précoces. Pour les apiculteurs, cela s’est traduit par une sortie d’hivernage avec des pertes limitées, un début de saison très favorable.
Apiculteur professionnel installé en Vendée, Julien Delaunay possède 1500 ruches. Il pratique la pollinisation et produit des miels variés. Il est également président de la section apicole FRSEA des Pays de la Loire. Cette année il a vécu sur le mode « turbo » depuis le début de la saison jusqu’à la fin de la pollinisation des tournesols semences.
« 2011 est une année de rêve pour un apiculteur : une bonne sortie d’hivernage, une saison intense avec de la production et surtout peu d’accident ou de mortalité ».
Le marché doit suivre
Le bilan final qui sera établi en octobre 2011 devrait pour la première fois depuis de nombreuses années montrer une augmentation de la production nationale de l’ordre de 1 à 3 000 tonnes. Les apiculteurs professionnels seront attentifs à la situation du marché du miel. Actuellement, peu de ventes en gros sont réalisées. La distribution ne doit pas profiter de cette situation. Bien au contraire elle doit mettre en avant « le made in France ». D’autant plus que les importations de qualité suspecte ou à bas prix perturbent depuis de nombreux mois le marché européen.
Toujours des interrogations et une inquiétude
Les apiculteurs ont enregistré peu d’accidents lors de la floraison des grandes cultures : le colza et le tournesol. De plus en plus, les agriculteurs sont sensibilisés à la présence des pollinisateurs. Pour Joël LIMOUZIN, vice président de la FNSEA et président de la FDSEA de Vendée, « Le changement est progressif. Cela démontre bien que lorsque les producteurs se parlent, la situation s’améliore. »
Malgré les bons rendements, une part importante des ruches reste improductive, sans raison claire. Ce constat, établi à 20 %, est partagé par les apiculteurs de toutes les régions françaises, aussi bien en zone de montagne qu’en zone de grandes cultures.
L’improductivité d’un cinquième du cheptel français handicape l’apiculture professionnelle par un surcroit de travail ou de charges pour maintenir le cheptel.
L’homologation du Cruiser OSR sur colza est un facteur d’inquiétude pour l’apiculture
Pour Xavier Garreau, responsable grandes cultures de la FDSEA de Vendée, l’objectif à partager entre agriculteurs et apiculteurs est : « agir de concert pour mettre en œuvre des itinéraires techniques favorables aux abeilles en cohérence avec la démarche Ecophyto 20181 »
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