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Le boeuf de Vendée obtient l’indication géographique protégée (IGP)

Par Jean Moullart | Publié le 04 Août 2011 à 03:43

Le règlement européen enregistrant l’indication géographique protégée « Boeuf de Vendée» a été publié au Journal officiel de l’Union Européenne du 3 août 2011. Les animaux retenus pour l’élevage et la production de Boeuf de Vendée sont des génisses, des jeunes vaches ou des mâles castrés présentant un poids de carcasse minimum de 380 kilos. Les veaux sont élevés sous la mère jusqu’au sevrage.

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La viande de boeuf de Vendée se caractérise par une couleur rouge franc et par une texture tendre, juteuse et moelleuse.

La zone de production du boeuf de Vendée s’étend sur l’ensemble du département de la Vendée, ainsi que sur quelques cantons de Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres.

Le mode d’élevage du boeuf de Vendée reconnaît le système « naisseur-engraisseur » typique de la région. Ce mode d’élevage consiste à réunir sur une même exploitation l’ensemble des opérations depuis la naissance jusqu’à l’engraissement.

Après le sevrage, l’alimentation du boeuf de Vendée est principalement constituée de fourrages qui doivent provenir à 80% de l’exploitation.

Le climat océanique et l’ensoleillement très élevé permettent de récolter plus de fourrage de bonne qualité énergétique garantissant ainsi la qualité de la viande du boeuf de Vendée.

Les artisans bouchers recherchent ce type de produits, notamment au niveau de la côte et de l’entrecôte pour satisfaire leurs clients les plus exigeants. A l’échelle nationale, la Vendée est aujourd’hui le premier département pour la production de viande bovine.

L’indication géographique protégée est un signe européen qui existe depuis 1992 et qui désigne un produit dont les caractéristiques sont liées au lieu géographique dans lequel se déroule au moins sa production ou sa transformation selon des conditions bien déterminées.

Pour les producteurs, l’IGP garantit une protection de la dénomination « boeuf de Vendée » sur tout le territoire de l’Union Européenne.

Données chiffrées en 2010 :

- 650 éleveurs

- 2 500 animaux abattus