Pour la CR, cette aide ne saurait enrayer la crise de l'élevage, due au faible prix de la viande, aux pertes subies par les éleveurs au cours de la sécheresse et à la hausse du coût de l'aliment. La CR rappelle que les pouvoirs publics sont en partie responsables. Contrairement à ce que la CR proposait il y a quelques mois, ceux-ci n'ont pas permis aux céréaliers de vendre directement une partie de leur production à leurs voisins éleveurs, ce qui impose le passage par des intermédiaires nombreux et coûteux.
La CR juge par ailleurs totalement inacceptable que l'Etat prive les élevages inférieurs à 50 places du bénéfice de l'aide au moment où ils ont le plus besoin d'un soutien financier. Cela revient à les asphyxier économiquement.
La CR appelle enfin le Ministère à ne pas subordonner le versement de cette aide, comme certains groupes de pression le demandent, à une forme de contractualisation quelconque avec l'aval. Les éleveurs étant en position de faiblesse, il serait inadmissible que les acheteurs puissent profiter de l'occasion pour leur faire accepter l'inacceptable et pour leur reprendre d'une main ce que État propose de leur donner de l'autre.
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