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Tournesol fauchés : « les faucheurs volontaires se trompent de combat » selon la mairie de Saint-Martin-d'Août

Par Jean Moullart | Publié le 30 Août 2011 à 11:17

La mairie de Saint-Martin-d’Août condamne la destruction d’une parcelle de tournesol par les faucheurs volontaires dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 août dernier. Il s’agit de tournesols résistants à certains herbicides et qui ne sont absolument pas OGM. L’intérêt de cette culture est qu’elle permet de lutter contre l’ambroisie qui est un véritable problème sanitaire dans certaines régions.

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La mairie de Saint-Martin-d’Août indique que :

1- L’agriculteur de Saint-Martin-d‘Août qui a vu son champ ravagé par des militants écologistes respecte parfaitement la réglementation et la loi. La commune lui apporte tout son soutien alors qu’il subit un préjudice important. Comme tous les agriculteurs de la commune, il est engagé dans la lutte contre l’ambroisie. Agriculteurs et habitants de Saint Marin d’août ne comprennent pas les militants écologistes qui sont venus ravager un champ.

2- Les tournesols qui ont été détruits sont issus de croisements classiques et conventionnels effectués par des sélectionneurs. La technique de la mutagénèse qui a permis de les élaborer est utilisée depuis plus de 50 ans. Mise au point par la recherche publique, elle bénéficie également à l’agriculture biologique.

3- Saint-Martin-d‘Août qui s’est déclaré « commune sans OGM » dès 2009 par une délibération du conseil municipal estime que les Faucheurs Volontaires se trompent de combat. L’ambroisie est un sujet trop important, surtout dans notre village ainsi que dans la Drôme, pour que les faucheurs volontaires se donnent le droit de saccager ces tournesols qui se révèlent bénéfiques à la lutte contre l’ambroisie.

4- Il est scandaleux de voir que les faucheurs volontaires profitent de la bonne volonté de la commune. Le 21 juillet dernier, celle-ci avait participé à une présentation officielle de la lutte contre l’ambroisie à la salle des fêtes puis à une visite de la parcelle – la même qui a été détruite samedi dernier. C’est une forme d’abus de confiance commis par les faucheurs volontaires. N’ayant plus d’OGM à détruire en France, ceux-ci cherchent, coûte que coûte, un nouveau dossier.