Pour l’OPL, le cadre réglementaire européen qui n'est pas encore fixé à l'heure actuelle rend inopérant le contrat de production français entre les éleveurs laitiers et les industriels. "La charrue a été mise avant les boeufs" dénonce le syndicat qui critique cette Europe dérégulatrice amenant au chao économique, financier et bientôt alimentaire.
Pour l'OPL, "la charrue avait donc été mise avant les bœufs!. Le cadre européen n’existe toujours pas et le décret franco français sur la contractualisation est aujourd’hui la pire des solutions pour les producteurs, laissés seuls face aux désidératas des laiteries".
Et l'OPL de poursuivre: "le chao financier actuel est le résultat d’une politique ultra-libérale catastrophique où la dérégulation et la mondialisation ont été les maîtres mots. La politique agricole de l’Europe est à l’identique de cette politique financière. Après la faillite financière que nous traversons, la faillite alimentaire suivra rapidement. Cette douloureuse réalité démontre une nouvelle fois que le retour à la régulation des productions et des marchés est non seulement une évidence mais une urgente nécessité".
Dans ce contexte, l’OPL appelle les producteurs à ne pas signer les contrats des laiteries sans qu’il soit clairement défini un cadre réglementaire renforçant et considérant les producteurs. En attendant, le syndicat annonce que "la seule alternative crédible est la signature du contrat France MilkBoard".
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