Les producteurs français de grandes cultures, réunis aujourd’hui 30 novembre en assemblée plénière d’ORAMA*, appellent à une véritable ambition pour l’agriculture française. Il s’agit de produire plus et produire bien, pour que la France soit au rendez-vous du défi alimentaire mondial, en écho aux conclusions du G20. A ce stade, les propositions de réforme de la PAC présentées par la Commission européenne se limitent à un verdissement qui ne peut constituer une fin en soi. Cette base doit être profondément modifiée selon ORAMA. Dans un document cadre, l’association prend position et fait des propositions. ORAMA demande qu’il soit donné corps au préambule de la proposition législative de la Commission européenne du 18 novembre dernier qui déclare sans s’en donner les moyens qu’il est essentiel que l’agriculture européenne augmente sa capacité de production.
Le maintien du budget à son niveau 2013 comme le propose la Commission représente un impératif pour ORAMA. Dans ce cadre, les aides directes à la surface constituent le socle du soutien européen et une part essentielle du revenu des producteurs. Pour l’association des producteurs, la convergence préconisée des aides historiques doit en premier lieu se faire au niveau national et ne saurait être que progressive et linéaire sur une période allant au-delà de 2020. A ce titre, la proposition d’une première marche de 40% en 2014 doit être écartée.
ORAMA affirme ensuite que produire plus est parfaitement compatible avec produire bien, avec le respect de l’environnement et la protection des ressources naturelles. Face aux demandes de la société, la Commission propose un certain verdissement du 1er pilier de la PAC. Une telle approche ne peut être imaginée que si elle va de pair avec un renforcement de la compétitivité. Ce n’est pas le cas actuellement pour les trois mesures européennes de verdissement obligatoires proposées (diversification des productions, création de surfaces d’intérêt écologique et maintien des prairies permanentes) dont les curseurs doivent être profondément modifiés. Les exigences de sécurité alimentaire nous interdisent en effet la constitution stérile de jachères obligatoires masquées.
Les dispositifs existants de soutien du marché en cas de crise doivent enfin être préservés, renforcés et aménagés.
« L’agriculture française représente dans cette période de crise un atout exceptionnel, propre à apporter une contribution appréciable à la sécurité alimentaire mondiale, à la maîtrise de la volatilité des marchés, à la richesse nationale et au développement des territoires. Les producteurs français de grandes cultures portent cette ambition. Réunis dans ORAMA, ils soumettent aujourd’hui un document de propositions Ils ont l’intention de prendre une part active aux discussions lors des différentes phases de négociations à venir. » a déclaré Philippe Pinta, Président d’ORAMA.
*Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB), Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM), Fédération Française des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux (FOP)
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