Les agriculteurs polyculteurs européens investissent massivement dans les matériels et équipements

Lors de la réunion annuelle des Groupes du CEMA (Association représentant l’Industrie européenne du machinisme Agricole) qui a eu lieu au siège de la société Maschio Gaspardo près de Padoue (Italie) fin février, les perspectives de croissance du marché pour l’année 2012 ont été confirmées. Les industriels prévoient une croissance des marchés d’Europe de l’Est à deux chiffres et une hausse supplémentaire de 5% en Europe de l’Ouest.

Les membres du Groupe « Equipements de protection des cultures », présidé par Dirk Hollinderbäumer (Lemken) se sont exprimés sur une poursuite de la demande orientée vers des produits de plus grandes largeurs de travail et plus rapides. Selon D. Hollinderbäumer, « un autre sujet d’importance grandissante est le nettoyage interne de la cuve ». Le niveau d’équipement des pulvérisateurs est de plus en plus sophistiqué. La technologie du guidage GPS se répand également sur les marchés d’Europe de l’Est.

Le contrôle électronique sera également une des tendances fortes dans la technologie future des matériels de semis et de fertilisation. Au vu de l’augmentation des prix des fertilisants, les agriculteurs européens et les entrepreneurs choisissent plutôt des épandeurs avec un système de pesée. C’est également le cas des semoirs. Ainsi, la renaissance de la betterave à sucre a entraîné une très forte augmentation des ventes de semoirs de précision dans certains pays comme l’Allemagne et la Russie. Le labour minimum gagne également du terrain en Europe. « De plus, il y a une vive demande pour des appareils combinés de semis » résume Jochen Samulowitz, Président du Groupe « Matériels de semis et fertilisation ».

L’offre de solutions pour le travail du sol s’est élargie. D’un côté, des exploitations travaillent sans charrue lorsque les conditions climatiques et du sol sont adaptées ; de l’autre, les ventes de charrues ont sensiblement progressé ces dernières années (dont +38% l’année dernière en Europe). En plus du terrain, les coûts, les rendements minimums et la résistance des cultures aux maladies sont autant de facteurs dans la sélection d’équipement de travail du sol.

Cette rencontre du CEMA a permis de faire le point sur la nouvelle méthode de préparation du sol localisée qui semble offrir un compromis adéquat. « Dans tous les cas, les différentes trajectoires technologiques se répandent sur le marché mondial de manière analogue aux différents besoins régionaux » a confirmé Rolf Schneider (Kuhn), Président du Groupe « Matériels de travail du sol ».

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